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7-23 octobre 2007

Turquie. Menaces d'intervention militaire contre le P.K.K. en Irak

Le 7, une attaque des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (P.K.K.) dans le sud-est de l'Anatolie cause la mort de treize soldats, l'un des plus lourds bilans depuis une dizaine d'années. Cette opération signe la fin de l'accalmie observée depuis les élections législatives de juillet et l'entrée au Parlement de vingt députés d'origine kurde.

Le 9, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, pressé par l'armée, admet le principe – « si nécessaire » – d'une intervention militaire en territoire irakien, où se situent les bases arrière du P.K.K. L'accord antiterroriste signé par la Turquie et l'Irak en septembre prévoit l'autorisation préalable de Bagdad à toute intervention turque sur le territoire irakien.

Le 17, le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki se déclare « absolument déterminé à mettre un terme aux activités et à l'existence du P.K.K. sur le territoire irakien ».

Le 17 également, le Parlement approuve quasi unanimement, à l'exception des députés pro-kurdes, le principe d'une opération militaire « transfrontalière » contre les positions du P.K.K. en Irak. Les États-Unis, l'O.T.A.N. et l'Union européenne, puis l'O.N.U. appellent Ankara à la retenue.

Le 21, un convoi militaire tombe dans une embuscade tendue par le P.K.K. dans la région frontalière d'Hakkari; douze soldats et au moins trente-deux rebelles sont tués; huit soldats sont faits prisonniers par les milices kurdes.

Le 23, le président irakien, le Kurde Jalal Talabani, et, le 24, le président de la région autonome kurde d'Irak Massoud Barzani demandent au P.K.K. de déposer les armes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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