7-24 novembre 2008
Congo (République démocratique du). Poursuite des combats dans le Nord-Kivu
Le 7, un sommet sur le conflit du Nord-Kivu réunit à Nairobi (Kenya) les chefs d'État concernés et les représentants de l'Union africaine et de l'O.N.U. Il appelle à un cessez-le-feu, à l'ouverture d'un couloir humanitaire et au désarmement des groupes rebelles. Les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (C.N.D.P.) de Laurent Nkunda, qui menacent Goma, la capitale de la province, et exigent l'ouverture de négociations directes avec le président Joseph Kabila, en avaient rejeté les conclusions par avance.
Le 19, alors que les forces armées continuent de fuir devant l'avancée des rebelles, Laurent Nkunda annonce la suspension de son offensive afin de donner « une chance à la paix » et de « conforter » l'action de l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, nommé médiateur par l'O.N.U. le 3.
Le 20, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. adopte la résolution 1843 qui accorde un renfort de 3 000 hommes à la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (M.O.N.U.C.), dont l'effectif compte 17 000 casques bleus.
Le 24, le Conseil de sécurité rend public un rapport dénonçant les « exécutions arbitraires, meurtres de masse, viols et tortures » pratiqués dans le Nord-Kivu par le C.N.D.P. comme par l'armée régulière.