7-27 février 2002
Venezuela. Mouvements de contestation contre le président Hugo Chávez
Le 7, à Caracas, un officier rebelle, le colonel Pedro Soto, prend la tête d'une manifestation de quelques milliers de personnes qui exigent la démission du président Hugo Chávez, alors que le pays connaît de graves difficultés économiques. Il est bientôt rejoint par le capitaine Pedro Flores.
Le 12, le colonel Soto menace le président Chávez d'une révolte populaire s'il ne cesse pas ses « incitations à la violence et à la lutte des classes » avant le 19 avril, anniversaire de l'indépendance du pays.
Le 18, le contre-amiral Carlos Molina dénonce à son tour la « position antipatriotique » d'Hugo Chávez et demande sa démission. Comme le colonel Soto, il accuse le chef de l'État d'être lié à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (F.A.R.C.).
Le 19, le président Chávez dénonce « une minorité privilégiée » sans annoncer de sanctions à l'encontre des officiers contestataires.
Le 27, les syndicats appellent à une manifestation contre le chef de l'État, à Caracas. Le même jour, les partisans de celui-ci défilent également en grand nombre dans les rues de la capitale.