7-27 septembre 2015
France. Premières frappes contre l’État islamique en Syrie
Le 7, le président François Hollande annonce, lors d’une conférence de presse, que la France va procéder à des frappes aériennes contre les positions de l’organisation État islamique (E.I.) en Syrie. L’aviation française n’intervenait jusque-là qu’en Irak, dans le cadre de la coalition internationale contre l’E.I. menée par Washington. Paris, qui fournit une aide aux rebelles syriens modérés, craignait de conforter le régime de Bachar al-Assad en frappant l’E.I., principal adversaire de celui-ci en Syrie. Le chef de l’État justifie sa décision par la montée du risque terroriste en Europe et l’afflux de migrants syriens. Alors qu’il considérait le départ de Bachar al-Assad comme un préalable à tout règlement de la crise, il déclare à présent que celui-ci devra partir « à un moment ou à un autre ».
Le 27, le gouvernement annonce que l’aviation a bombardé un camp d’entraînement de l’E.I. proche de Deir ez-Zor, en Syrie, qui menaçait « la sécurité de notre pays », au titre de la « légitime défense ».