7-28 janvier 1981
Namibie - Afrique du Sud. Conférence sur l'avenir de la Namibie
Le 7, s'ouvre à Genève, sous l'égide des Nations unies, une conférence sur l'avenir de la Namibie qui a longtemps été considérée comme la cinquième province de l'Afrique du Sud. Les Nations unies proposent un cessez-le-feu pour le 30 mars 1981 et l'envoi d'un corps international de civils et de militaires pour assurer la transition vers l'indépendance. Sam Nujoma, le chef de la S.W.A.P.O. (Organisation du peuple du Sud-Ouest africain), aile militante de l'opposition au régime sud-africain, est prêt à signer un cessez-le-feu à cette date. Mais Danis Hough, l'administrateur général sud-africain en Namibie, refuse de signer l'accord. La conférence s'achève donc sur un constat d'échec le 14.
Le 28, à Pretoria, le Premier ministre Pieter Botha annonce des élections générales anticipées pour la fin d'avril 1981, au lieu de novembre 1982. Il espère ainsi que les électeurs se débarrasseront des verkrampte (fraction la plus conservatrice de son parti) qui s'opposent aux changements qu'il promet depuis deux ans.