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7-9 août 1985

Proche-Orient - Maroc. Sommet extraordinaire de la Ligue arabe sur la question palestinienne

Du 7 au 9, un sommet arabe extraordinaire est convoqué à Casablanca par le roi Hassan II du Maroc pour examiner « l'assainissement de la situation [...] au sein de la nation arabe et la question palestinienne [...] à la lumière et dans le cadre du plan de Fès » adopté en septembre 1982. Mais, sur les vingt et un membres de la Ligue arabe, cinq boycottent ce sommet : Syrie, Libye, Algérie, Yémen du Sud et Liban. Le roi Fahd d'Arabie Saoudite, quant à lui, se fait représenter par le prince héritier Abdallah.

Le sommet « prend acte » de l'accord jordano-palestinien du 11 février pour une action commune en faveur d'un règlement pacifique du problème palestinien, mais refuse de l'approuver officiellement pour ne pas heurter Damas qui y est fondamentalement hostile. D'autres résolutions conciliantes sont adoptées et deux missions de conciliation sont chargées de régler les différends entre la Jordanie et la Syrie, l'Irak et la Syrie, l'Irak et la Libye, la Libye et l'O.L.P. Mais les désaccords entre la Syrie et l'O.L.P., qui constituent la principale faille au sein du monde arabe, ne font l'objet d'aucune tentative de médiation.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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