7 mai 2003
France. Prévision d'un gel des dépenses publiques pour 2004
Le 7, Jean-Pierre Raffarin adresse aux membres de son gouvernement leurs lettres de cadrage budgétaire. Celles-ci traduisent la volonté de ne pas augmenter les dépenses de l'État en 2004 au-delà des limites de l'inflation, afin de financer les priorités que sont, à ses yeux, la baisse des charges sociales et des impôts. Le Premier ministre a indiqué par ailleurs qu'« on ne remplacera pas tous les fonctionnaires qui partent à la retraite ».
Le 7 également, la Commission de Bruxelles adopte un projet de recommandation exigeant de la France qu'elle mette fin à « la situation actuelle de déficit excessif dès que possible et d'ici à 2004 au plus tard » et qu'elle adopte « les mesures nécessaires avant le 3 octobre 2003 ». Les déficits publics ont représenté 3,1 p. 100 du P.I.B. en 2002, dépassant ainsi le plafond de 3 p. 100 inscrit dans le traité de Maastricht. Ils devraient continuer à augmenter en 2003.