8-15 avril 2010
France. Polémique sur le tracé des « zones noires » décrétées à la suite de la tempête Xynthia
Le 8, les préfets de Vendée et de Charente-Maritime présentent aux personnes concernées le tracé des « zones noires » décrétées inhabitables, en raison des risques de submersion, à la suite du passage de la tempête Xynthia, à la fin de février. Environ mille cinq cents habitations situées en zone d'« extrême danger » devraient être détruites, dont les trois cinquièmes en Vendée et le reste en Charente-Maritime. Ces annonces suscitent la colère de nombreux sinistrés qui manifestent les jours suivants contre le tracé.
Le 13, le Premier ministre François Fillon déclare, à l'issue d'une réunion interministérielle, que seule une décision de justice pourra modifier le tracé des « zones noires ».
Le 14, la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, soutenant des associations de victimes, réclame « un nouveau zonage sur la base d'une expertise contradictoire ».
Le 15, le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo, en visite dans la région, indique que « les zones évoquées [...] sont des zones de solidarité et des zones de rachat, [...] pas des zones de destruction massive ».