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8-15 mai 2009

Vatican. Voyage du pape Benoît XVI au Proche-Orient

Du 8 au 11, le pape Benoît XVI commence son voyage au Proche-Orient par la Jordanie, où il assure la communauté musulmane de son « profond respect » et plaide en faveur du dialogue interreligieux pour contribuer à la paix.

Le 11, il arrive en Israël où il est reçu, à Jérusalem, par le président Shimon Peres en compagnie duquel il se rend au mémorial de Yad Vashem; il y condamne la Shoah et le négationnisme.

Le 12, Benoît XVI visite le dôme du Rocher, sur l'esplanade des Mosquées, accueilli par le grand mufti de Jérusalem. Il est le premier pape à entrer dans ce lieu saint de l'islam.

Le 13, à Bethléem (Cisjordanie), il rencontre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et l'assure que le Saint-Siège soutient « le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de ses ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l'intérieur de frontières reconnues au niveau international ». Face à la barrière de séparation érigée par Israël, il affirme que les murs « peuvent être abattus ». Il visite également le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda, à l'entrée de la ville.

Le 14, il s'entretient, à Nazareth, avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et, à la suite des discours de l'ensemble des chefs religieux de Galilée, il plaide pour la réconciliation entre les peuples et les religions.

Le 15, dans son discours d'adieu prononcé à l'aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, Benoît XVI lance un appel pour que la solution à deux États (Israël et Palestine) devienne une réalité et marque à nouveau son opposition au mur qui enserre la Cisjordanie. Soucieux de soutenir les chrétiens d'Orient et d'améliorer les relations avec Israël et l'islam, Benoît XVI, avec ce voyage en Terre sainte à forte valeur symbolique et politique, s'inscrit dans la tradition pontificale.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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