8-17 septembre 2013
France. Polémique lancée par François Fillon sur le « sectarisme » des candidats socialistes et frontistes
Le 8, l'ancien Premier ministre François Fillon, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2017, affirme qu'en cas de duel entre un candidat du Parti socialiste (P.S.) et un candidat du Front national (F.N.) au second tour d'une élection municipale, il conseille de « voter pour le moins sectaire »; il précise que « cela peut arriver » qu'un socialiste soit plus sectaire qu'un membre du parti de Marine Le Pen. Le premier secrétaire du P.S. Harlem Désir dénonce cet appel à un « désistement antirépublicain », tandis que le président de l'U.M.P. Jean-François Copé rappelle la position officielle de son parti dans le cas évoqué: « ni P.S., ni F.N. » L'aile centriste de l'U.M.P. dénonce les propos de François Fillon; son aile droite les approuve.
Le 17, le comité politique de l'U.M.P. adopte un communiqué affirmant son opposition autant à la politique qui est « menée par le gouvernement socialiste et ses alliés » qu'à « tous les extrémismes et les sectarismes ».
