8-22 juillet 1997
Algérie. Libération de dirigeants du F.I.S
Le 8, le numéro trois de l'ex-Front islamique du salut (F.I.S.), Abdelkader Hachani, est libéré de prison. La veille, il avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour crimes et délits contre la sûreté de l'État, peine couverte par la durée de sa détention provisoire. Le porte-parole de l'instance exécutive du F.I.S. à l'étranger salue ce « geste positif ».
Le 15, Abassi Madani, chef historique du F.I.S., est placé en liberté conditionnelle. En juillet 1992, il avait été condamné à douze ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'État après avoir appelé à manifester, en mai 1991, en faveur de l'organisation d'élections générales. L'instance exécutive du F.I.S. à l'étranger estime que cette libération est « une contribution certaine et effective [...] au retour à la paix ».
Le 17, Abassi Madani se prononce en faveur de la fin des violences dans son pays, dont une condition serait l'ouverture d'un dialogue entre le F.I.S. et le pouvoir. Les attentats et les attaques des groupes islamiques armés font, pratiquement chaque jour, de nouvelles victimes.
Le 18, le ministère de l'Intérieur rappelle à Abassi Madani qu'il doit s'abstenir de toute activité politique.
Le 22, les forces de sécurité engagent une vaste opération contre les maquis islamistes dans la région de Hattatba, au sud-ouest d'Alger. Des témoignages relatifs à la mort du chef du Groupe islamique armé (G.I.A.), Antar Zouabri, qui aurait été tué lors des combats, ne sont pas confirmés. Antar Zouabri a remplacé Djamel Zitouni à la tête du G.I.A. à la mort de ce dernier, en juillet 1996.