8-24 novembre 1981
Belgique. Élections législatives et difficultés pour former un nouveau gouvernement
Le 8 ont lieu les élections pour désigner les membres de la Chambre des députés (212), ainsi que les 106 sénateurs élus au suffrage universel direct (sur 181). Les grands perdants sont les sociaux-chrétiens, aussi bien flamands (C.V.P., 43 sièges [— 14]) que francophones (P.S.C., 18 sièges [— 7]). Par contre, les libéraux flamands (P.V.V., 28 sièges) et francophones (P.R.L., 24 sièges) gagnent quinze représentants. Les socialistes (B.S.P. flamand et P.S.B. francophone) se maintiennent, gagnant même 3 sièges en Wallonie. Les partis communautaires subissent un sort différent, qu'il s'agisse de la Volksunie (20 sièges [+ 6]), du F.D.F. wallon (7 sièges [— 4]) ou du Rassemblement wallon (1 siège [— 3]). La crise économique, particulièrement grave en Wallonie, semble avoir pesé plus que le problème linguistique sur le choix des électeurs.
Le 12, le roi confie à un libéral flamand, Herman Vanderpoorten, une mission d'information sur la formation du nouveau gouvernement.
Le 24, Willy De Clercq, président du P.V.V. (libéraux flamands), est chargé par le roi de former le gouvernement. Devant l'hostilité des sociaux-chrétiens francophones (P.S.C.), il doit y renoncer le 30.