8-26 janvier 2020
Bolivie. Candidature de Jeanine Áñez à l’élection présidentielle.
Le 8, le gouvernement transitoire de la présidente par intérim Jeanine Áñez annonce l’ouverture de quelque six cents enquêtes pour corruption. Celles-ci visent l’ancien président Evo Morales qui a démissionné en novembre 2019 et s’est exilé en Argentine, le vice-président Álvaro García et les anciens ministres, ainsi que des fonctionnaires et des chefs d’entreprise.
Le 16, les autorités déploient de nombreux contingents de forces de l’ordre dans les grandes villes, afin de prévenir la reprise annoncée de la mobilisation sociale qui avait entraîné le départ du président Morales.
Le 19, Evo Morales annonce depuis Buenos Aires la décision de son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), de présenter l’ancien ministre Luis Arce comme candidat à l’élection présidentielle prévue en mai.
Le 24, Jeanine Áñez annonce sa candidature à l’élection présidentielle, éventualité qu’elle avait auparavant écartée. Elle justifie sa décision par la dispersion des candidatures de l’opposition au MAS, qu’elle espère rallier à la sienne.
Le 26, elle demande la démission de ses ministres en vue d’engager une « nouvelle étape de la transition démocratique ».