8-27 octobre 2019
Algérie. Dépôt des candidatures à l’élection présidentielle
Le 8, la police intervient pour la première fois depuis le début de la contestation, en février, pour tenter d’empêcher le déroulement de la manifestation hebdomadaire des étudiants à Alger. Les arrestations de militants et de journalistes se multiplient.
Le 13, des milliers de manifestants protestent dans la capitale contre le projet de loi sur les hydrocarbures qui prévoit d’ouvrir davantage le secteur aux investisseurs étrangers.
Le 26, à l’expiration du délai de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle prévue en décembre – et rejetée par les contestataires –, l’Autorité nationale indépendante enregistre vingt-deux dossiers, dont ceux de deux ministres de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune.
Le 27, les magistrats, qui interviennent dans l’organisation des scrutins dans le pays, entament une grève « illimitée » pour dénoncer la « mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire ».