8 décembre 1982
Angola. Pleins pouvoirs pour le président José Eduardo Dos Santos
Le 8, des entretiens sur la Namibie ont lieu au Cap-Vert, entre Angolais et Sud-Africains. Encore sous dépendance administrative de l'Afrique du Sud, l'ancienne colonie allemande devrait accéder à l'indépendance en 1983. L'Angola, qui fournit un soutien logistique à la S.W.A.P.O., l'organisation de libération de la Namibie, et qui a eu plusieurs fois à subir des actions militaires menées par le régime de Pretoria sur son territoire, semble s'acheminer vers un soutien plus nuancé à la lutte armée de la S.W.A.P.O.
Le même jour, dès son retour du Cap-Vert, José Eduardo Dos Santos, président angolais, obtient du comité central du parti unique, le M.P.L.A., des pouvoirs spéciaux pour appliquer le « plan global d'urgence nationale ». Cette décision vise à renforcer le pouvoir central dans un pays désorganisé et paralysé par la guérilla menée par l'U.N.I.T.A., organisation armée soutenue par l'Afrique du Sud.