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8 septembre 2022

France. Installation du Conseil national de la refondation.

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Le président Emmanuel Macron, accompagné de la Première ministre Élisabeth Borne et de dix ministres, installe le Conseil national de la refondation (CNR) qu’il avait présenté en juin comme l’outil d’une « nouvelle méthode » de gouvernance réunissant autour de grands thèmes des forces politiques, économiques, sociales, associatives et des élus locaux. La session inaugurale se tient à huis clos, à Marcoussis (Essonne). Le CNR – allusion assumée au Conseil national de la Résistance créé en 1943 – est boycotté par l’ensemble des partis d’opposition et par plusieurs organisations syndicales, ainsi que par le président du Sénat Gérard Larcher (LR). Il est présidé par François Bayrou, président du MoDem. Édouard Philippe, président d’Horizons, autre composante de la majorité, n’est pas présent. Les représentants de régions de France, de l’Association des maires de France et de l’Association des départements de France participent finalement à la réunion après avoir obtenu de rencontrer le chef de l’État pour lui exposer leurs doléances. De nombreux élus nationaux, jusqu’au sein de la majorité, craignent que le CNR ne soit un moyen de contourner le Parlement. Lors de cette première séance qui réunit une quarantaine de personnalités, Emmanuel Macron indique que les propositions issues du CNR pourraient « déboucher sur des référendums ». Il annonce le lancement d’une vaste consultation des Français, à l’aide d’un site Internet, dont les résultats devront alimenter des débats locaux.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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