9-10 janvier 1990
France. Crise au R.P.R
Le 9, Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur, et Philippe Séguin, député des Vosges et l'un des chefs de file des « rénovateurs » de l'opposition, proposent de transformer, aux prochaines assises du 11 février, le R.P.R. en un « nouveau Rassemblement », qu'ils souhaitent « renouvelé, transformé, élargi ». L'offensive ainsi lancée prend la forme d'une motion qui s'ajoute aux neuf déjà déposées, et dont la synthèse n'a pu être faite.
Le 10, Jacques Chirac contre-attaque, en dénonçant les « intrigues » au sein du R.P.R., et en apportant son soutien au texte d'Alain Juppé, secrétaire général. Les jours suivants, la polémique se développe, chacun faisant appel aux militants du mouvement.