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9-12 septembre 2019

France. Mesures gouvernementales en faveur des services d’urgence

Le 9, la ministre de la Santé Agnès Buzyn présente un plan d’aide et de « refondation » des services d’urgence doté de 754 millions d’euros sur trois ans. Les infirmiers et les aides-soignants en grève depuis mars dénoncent la surcharge de travail et réclament des ouvertures de lits, l’embauche de personnel supplémentaire et une revalorisation salariale. En juillet, le ministère a octroyé aux salariés paramédicaux des urgences une prime de risque mensuelle de 100 euros que ceux-ci estiment insuffisante. Le mouvement touche à présent quelque deux cent cinquante unités, soit la moitié des services d’urgence publics. Le plan gouvernemental ne répond pas aux revendications des grévistes. Il prévoit principalement la mise en place d’un service d’accès aux soins à distance, destiné à désengorger les services d’urgence en régulant les demandes des patients. Des maisons médicales accueillant des médecins libéraux doivent être créées à proximité des services d’urgence les plus chargés. Le plan prévoit également une meilleure liaison entre les hôpitaux et les maisons de retraite, afin d’éviter le passage des personnes âgées par les services d’urgence. Enfin, ces derniers doivent désormais recevoir une dotation forfaitaire dépendant de la population couverte, en plus d’un financement à l’activité.

Le 10, l’assemble générale d’Inter Urgences vote la poursuite de la grève.

Le 12, l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) est la première organisation de médecins à rejoindre le mouvement.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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