9-15 mars 1989
Afrique du Sud. Le président Pieter Botha désavoué par son parti
Le 9, Pieter Botha, qui avait annoncé, le 2 février, sa démission de chef du Parti national, la formation au pouvoir depuis 1948, en raison de la congestion cérébrale qui l'avait frappé le 18 janvier, décide de reprendre ses fonctions plus tôt que prévu. En effet, une crise politique l'oppose au nouveau chef du Parti national, Frederik Willem De Klerk, élu le 2 février, qui souhaite des élections anticipées et une accélération des réformes.
Le 13, le Parti national adopte une résolution demandant que Frederik De Klerk devienne président de la République « dans l'intérêt du pays ». Cette prise de position constitue un désaveu pour Pieter Botha, qui entendait rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat en mars 1990. Cependant, après un accord prévoyant que Pieter Botha cédera le pouvoir après des élections législatives en septembre, le chef de l'État reprend ses fonctions le 15.