9-19 janvier 1983
Grèce. Dévaluation et difficultés économiques
Le 9, le gouvernement grec (socialiste) annonce la dévaluation de 15,5 p. 100 de la drachme, afin de rendre l'économie plus compétitive et de lui redonner un nouveau souffle. L'inflation a en effet tourné en 1982 autour de 20 p. 100 et la monnaie nationale a perdu plus de 18 p. 100 par rapport au dollar dans la même période.
Le 10, la Commission européenne regrette, dans un communiqué, l'absence de consultation préalable à la décision de dévaluer.
Le 19, la Commission répond favorablement à la demande, faite le 13 par le gouvernement grec, de contrôler temporairement les importations en provenance de ses neuf partenaires (application de la clause de sauvegarde). En outre, elle lui accorde une dévaluation de 7 p. 100 de la « drachme verte », afin de ne pas trop pénaliser ses ventes agricoles, taux toutefois inférieur à ce que désirait Athènes, qui voulait éliminer totalement les montants compensatoires monétaires.