9-20 janvier 2002
Colombie. Réactivation des négociations entre le gouvernement et la guérilla
Le 9, dans une allocution télévisée, le président Andrés Pastrana déclare que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (F.A.R.C.) « se sont retirées du processus de paix » engagé en janvier 1999. Il accorde 48 heures à la guérilla pour évacuer la « zone de détente » de 42 000 kilomètres carrés qui lui avait été concédée pour la durée des négociations. Les F.A.R.C. avaient suspendu le dialogue en octobre 2001 pour protester contre le renforcement des contrôles militaires autour de cette zone.
Le 14, le groupe des pays « facilitateurs » du processus de paix annonce que les conditions de la reprise des négociations sont réunies. L'ultimatum est levé.
Le 20, le gouvernement et la guérilla concluent un accord qui prévoit la prorogation de la zone de détente jusqu'en avril ainsi que la négociation immédiate d'un cessez-le-feu qui devra être signé à cette date.