9-21 novembre 2017
Russie. Détection d’un rejet de ruthénium 106 en Europe
Le 9, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), organisme public français, publie le résultat de ses investigations consécutives à la détection dans l’atmosphère de l’Europe, en septembre, de faibles traces de ruthénium 106, un radionucléide artificiel. L’IRSN estime que « la zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural » et que celui-ci provient d’« installations du cycle du combustible nucléaire ou de fabrication de sources radioactives ». La Russie, comme le Kazakhstan, niera dans les jours suivants être à l’origine de ce rejet.
Le 20, l’agence de météorologie russe Rosguidromet reconnaît qu’une concentration « extrêmement élevée » de ruthénium 106 a été enregistrée en septembre dans des stations d’observation de l’Oural. Or, celles-ci sont proches du site de retraitement de combustibles nucléaires de Maïak.
Le 21 toutefois, l’agence de l’énergie nucléaire russe Rosatom assure de nouveau qu’aucun incident n’a affecté ses installations.