9-25 novembre 2018
Sri Lanka. Poursuite de la crise institutionnelle
Le 9, le président Maithripala Sirisena dissout le Parlement et convoque des élections anticipées pour janvier 2019, faute d’être parvenu à rassembler une majorité sur le nom du nouveau Premier ministre nommé en octobre, Mahinda Rajapakse. Ancien président – de 2005 à 2015 –, ce dernier est accusé de crimes de guerre pour son rôle dans l’écrasement de la rébellion des Tigres tamouls en 2009. Le Premier ministre sortant Ranil Wickremesinghe refuse quant à lui de quitter ses fonctions. Disposant d’une majorité au Parlement, il estime son renvoi inconstitutionnel.
Le 13, la Cour suprême suspend la dissolution du Parlement que le chef de l’État n’avait pas le pouvoir d’ordonner.
Le 14, le Parlement adopte une motion de censure contre le gouvernement de Mahinda Rajapakse, que le président Sirisena rejette.
Le 25, Maithripala Sirisena accuse Ranil Wickremesinghe de corruption et affirme qu’il ne le renommera jamais au poste de Premier ministre.