9-26 juillet 2000
Fidji. Fin de la tentative de coup d'État
Le 9, l'auteur de la tentative de coup d'État survenue en mai, George Speight, et le chef de l'armée, le contre-amiral Voreque Bainimarama, qui a pris le pouvoir à la même date, concluent un accord. Celui-ci prévoit la libération, avant le 13, du Premier ministre, Mahendra Chaudhry, d'origine indienne, et des vingt-six parlementaires et ministres retenus en otages dans l'enceinte du Parlement en échange de l'amnistie des rebelles qui revendiquaient un pouvoir « mélanésien ». Le Conseil des chefs coutumiers doit ensuite désigner un président par intérim auquel le contre-amiral Bainimarama cédera le pouvoir exécutif.
Les 12 et 13, les putschistes relâchent tous leurs otages.
Le 18, le président désigné par le Conseil des chefs coutumiers, Ratu Josefa Iloilo, prête serment.
Le 26, l'armée arrête George Speight et nombre de ses partisans. Ceux-ci sont accusés d'avoir conservé une partie de leur armement, en violation de l'accord conclu le 9. Les rebelles continuaient de menacer le pouvoir intérimaire de représailles afin de prévenir toute concession en faveur de la population d'origine indienne.