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9-26 juin 2017

Brésil. Demande de mise en accusation du président Michel Temer

Le 9, le Tribunal supérieur électoral décide à une courte majorité de ne pas casser le mandat du président Michel Temer dont les comptes de la campagne présidentielle de 2014, menée au côté de Dilma Rousseff en tant que candidat à la vice-présidence, étaient soupçonnés d’irrégularités. L’opération judiciaire Lava Jato – « lavage express » – a mis au jour un vaste réseau de corruption liant des entreprises aux partis politiques à l’occasion de cette campagne.

Le 26, dans le cadre de l’enquête ouverte par la Cour suprême en mai, le procureur général Rodrigo Janot dépose une demande de mise en accusation du président Temer pour corruption passive. Le chef de l’État est soupçonné d’avoir reçu d’un entrepreneur 500 000 reais (135 000 euros) de pots-de-vin en mars et avril 2017. Le Parlement doit avaliser cette demande à la majorité des deux tiers pour que le mandat présidentiel soit suspendu et le chef de l’État déféré devant la Cour suprême. Le 2 août, les députés rejetteront cette demande de mise en accusation. 

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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