9-27 mars 2015
Union européenne - Grèce. Reprise des négociations entre la Grèce et ses créanciers
Le 9, les ministres des Finances de l’Eurogroupe imposent au gouvernement grec d’effectuer une revue des finances du pays et de discuter du coût de ses projets de réformes avec les « institutions » – ou « groupe de Bruxelles », appellation substituée à la demande d’Athènes à celle de « troïka » –, constituées des principaux bailleurs de fonds du pays : la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le F.M.I. La Grèce, qui dénonce la légitimité et les méthodes de ces experts, privilégiait la conclusion d’un accord politique préalable avec Bruxelles sur le versement de la dernière tranche d’aide financière de 7,2 milliards d’euros – Athènes doit rembourser quelque 6 milliards de prêts au cours du mois.
Le 12, les experts des « institutions » font leur retour à Athènes. Leur travail est toutefois entravé par les autorités.
Le 19, un mini-sommet réunit à Bruxelles, à la demande d’Athènes, le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le président français et la chancelière allemande, ainsi que les présidents de l’Eurogroupe, de la Banque centrale et de la Commission, en marge du Conseil européen. Alors qu’Alexis Tsipras annonce que son pays sera à court de liquidités début avril, ses interlocuteurs se disent prêts à procéder au versement anticipé de la dernière tranche d’aide à la Grèce, en fonction des progrès dans les négociations entre les experts des « institutions » et le gouvernement grec.
Le 23, Alexis Tsipras rencontre très longuement Angela Merkel à Berlin.
Le 27, les « institutions » reçoivent la liste des réformes projetées par Athènes.