9-28 février 2009
France. Plan d'aide au secteur automobile
Le 9, le président Sarkozy annonce l'octroi de deux prêts de 3 milliards d'euros chacun, sur cinq ans, aux constructeurs Renault et P.S.A. Peugeot-Citroën, et d'un prêt de 500 millions d'euros à Renault Trucks (groupe Volvo), contre leur engagement « de ne fermer aucun de leurs sites pendant la durée du prêt et de tout faire pour éviter les licenciements [en 2009] ». De plus, l'aide de l'État aux établissements financiers des deux constructeurs automobiles est doublée (elle passe à 2 milliards d'euros), tout comme l'aide aux sous-traitants (à 600 millions d'euros). En outre, le « pacte automobile » augmente l'indemnisation du chômage partiel auquel les entreprises, touchées de plein fouet par la crise, ont recours depuis plusieurs mois.
Le 10, la Commission européenne se dit préoccupée par les mesures protectionnistes que contient ce plan.
Le 28, Bruxelles donne son feu vert au plan français d'aide à l'automobile après avoir obtenu « des garanties » de l'Élysée qu'il ne contient aucune condition privilégiant les fournisseurs installés en France ni n'affecte la liberté des constructeurs automobiles de développer leurs activités sur le marché européen.