9-28 septembre 1998
France. Enquête judiciaire sur le fonctionnement de la M.N.E.F
Le 9, le parquet du tribunal de Paris ouvre une information judiciaire et ordonne une enquête préliminaire concernant le fonctionnement de la Mutuelle nationale des étudiants de France (M.N.E.F.), à la suite de la transmission, en août, d'une note de la Cour des comptes. Les recherches judiciaires portent notamment sur les relations entre la M.N.E.F. et ses nombreuses filiales commerciales.
Le 10, le Parti socialiste, réputé proche de la M.N.E.F., dément « le moindre rapport [avec celle-ci] dans le cadre de son financement ou de son propre fonctionnement ».
Le 21, le rapport provisoire de la Cour des comptes concernant la M.N.E.F. est transmis aux dirigeants de la mutuelle et au gouvernement. Le texte reproche principalement à la M.N.E.F. les « investissements [...] dans des sociétés qui agissent dans des secteurs concurrentiels », ce qui semble « en contradiction avec le caractère de groupement à but non lucratif ».
Le 28, le conseil d'administration de la M.N.E.F., dans l'attente de son renouvellement, nomme Julien Delpy, ancien secrétaire général de l'Unedic, pour assurer l'intérim du directeur général démissionnaire Olivier Spithakis.