9-28 septembre 2009
Iran. Annonce par Téhéran de l'existence d'un nouveau site nucléaire
Le 9, alors que l'échéance de fin septembre fixée par Washington pour la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien approche, Téhéran remet au « groupe des six » (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) un texte de propositions pour reprendre les discussions.
Le 11, la Maison-Blanche accepte d'engager un dialogue avec l'Iran tout en s'alarmant de l'avancée de ses activités nucléaires.
Le 21, Téhéran dévoile, dans une lettre adressée au directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (A.I.E.A.) Mohamed El Baradei l'existence d'un nouveau centre d'enrichissement d'uranium clandestin, situé à proximité de la ville sainte de Qom. Ce complexe, en construction depuis 2005, n'est pas encore opérationnel.
Le 25, le président des États-Unis Barack Obama, son homologue français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown, réunis à Pittsburgh (États-Unis) pour le sommet du G20, annoncent, lors d'une déclaration commune, avoir demandé à l'A.I.E.A. une enquête urgente sur le nouveau site iranien et somment Téhéran de se mettre en adéquation avec le droit international d'ici à décembre, sous peine de nouvelles sanctions « sévères ».
Les 27 et 28, tandis que Téhéran annonce que l'A.I.E.A. sera invitée à inspecter son second site d'enrichissement, les forces armées iraniennes procèdent avec succès à des tirs de missiles de courte et de moyenne portée, capables d'atteindre Israël, le sud-est de l'Europe ou des bases américaines du Golfe.