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9-29 janvier 2014

Tunisie. Adoption de la Constitution

Le 9, le Premier ministre Ali Larayedh, membre d'Ennahda, présente sa démission, conformément à l'accord conclu par les forces politiques en décembre 2013. Il est remplacé par Mehdi Jomâa, un technocrate indépendant.

Le 14, le pays fête le troisième anniversaire du renversement du régime du président Zine el-Abidine Ben Ali.

Le 26, au terme de deux années de débats, l'Assemblée constituante adopte la nouvelle Loi fondamentale par 200 voix contre 12 et 4 abstentions. La Constitution fait de la Tunisie un « État civil » dont « l'islam est [la] religion » et qui reconnaît la liberté de croyance et le libre exercice des cultes. Elle garantit notamment la liberté d'opinion, d'expression et d'association, reconnaît l'égalité entre citoyens et citoyennes, et impose des listes paritaires aux élections. Elle prévoit un exécutif bicéphale composé d'un président élu et d'un Premier ministre responsable devant le Parlement.

Le 29, l'Assemblée accorde sa confiance au gouvernement de Mehdi Jomâa, composé de ministres indépendants.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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