9-30 janvier 1984
Tchad. Échec d'une tentative de réconciliation entre les parties tchadiennes
Le 13, le colonel Mengistu, chef de l'État éthiopien et président en exercice de l'O.U.A., constate l'échec de la table ronde entre les parties tchadiennes, qui aurait dû s'ouvrir le 9 à Addis-Abeba. Il souligne que le président du Tchad, Hissene Habré, qui a refusé au dernier moment de se rendre dans la capitale éthiopienne, porte la responsabilité de l'échec de la tentative de réconciliation.
Le 25, un Jaguar français est abattu au nord de la « ligne rouge » où stationnent en permanence les forces françaises. Paris met en cause la Libye qui assure n'être en rien responsable puisqu'elle n'a pas de troupes au Tchad.
Le 27, la France étend son périmètre de sécurité en déplaçant la ligne rouge d'une centaine de kilomètres vers le nord et autorise ses troupes à ouvrir le feu sans préavis pour interdire des intrusions dans la nouvelle zone délimitée.
Le 30, Tripoli annonce que son gouvernement étudie avec sérieux une demande d'aide militaire du G.U.N.T., le « gouvernement » de Goukouni Oueddei, à la suite de l'extension du périmètre français de sécurité.