9 avril 2000
Grèce. Victoire des socialistes aux élections législatives
Le 9, le Parti socialiste du Premier ministre Costas Simitis remporte de justesse les élections législatives et conserve la majorité absolue au Parlement, avec 43,8 p. 100 des suffrages (+ 2,3 p. 100 par rapport au précédent scrutin de septembre 1996) et 158 sièges (— 4) sur 300. L'opposition conservatrice de la Nouvelle Démocratie, de Costas Caramanlis, progresse fortement, avec 42,8 p. 100 (+ 4,7 p. 100) et 125 élus (+ 17). Le Parti communiste obtient 5,5 p. 100 des suffrages et 11 députés (=) et la Coalition de gauche, 3,2 p. 100 des voix et 6 sièges (— 4). Le Mouvement social et démocratique, qui disposait de 9 élus, n'est plus représenté. Le taux de participation est de 78,3 p. 100. L'accroissement des scores des deux grands partis réduit d'autant ceux des petites formations. Le Parti socialiste affirme « avoir reçu le message » et admet la nécessité d'« appliquer les réformes sociales souhaitées par le corps électoral », après plusieurs années de rigueur destinées à permettre l'adhésion du pays à l'euro, qui est prévue pour le 1er janvier 2001.