9 février-30 mars 2009
France. Procès en appel d'Yvan Colonna
Le 9 s'ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris le procès en appel d'Yvan Colonna, le meurtrier présumé du préfet de Corse Claude Érignac, assassiné en février 1998. L'accusé a été condamné en décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité, sans peine de sûreté.
Le 13, le témoin Didier Vinolas, fonctionnaire de police et ancien secrétaire général adjoint du préfet de Corse, affirme que deux suspects possibles n'ont jamais été interpellés alors qu'il avait livré leurs noms dès 2002 à l'autorité judiciaire.
Le 23, les révélations de Didier Vinolas sont démenties par son informateur, un retraité des Renseignements généraux.
Le 27, les avocats de la défense mettent en cause l'impartialité du juge Didier Wacogne, qui a tardé à communiquer un certificat médical d'absence d'un acteur important et controversé de l'enquête.
Le 11, après le second refus de la cour d'organiser une reconstitution sur les lieux du crime, l'accusé et ses avocats quittent définitivement l'audience.
Le 27, Yvan Colonna est reconnu coupable de l'assassinat du préfet Érignac et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté incompressible de vingt-deux ans.
Le 30, Yvan Colonna se pourvoit en cassation contre sa condamnation.