9 juillet 1991
France. Entrée du groupe japonais N.E.C. dans le capital de Bull
Le gouvernement donne finalement son accord à la prise de participation, à hauteur de 4,7 p. 100 du Japonais N.E.C. (Nippon Electric Company) dans le capital de la Compagnie des machines Bull, maison mère du groupe public informatique français. Destiné à accroître la coopération des deux constructeurs dans le secteur des ordinateurs de gros volume, cet accord, auquel s'était d'abord opposée Édith Cresson à son arrivée à Matignon, a été renégocié afin de préserver la « liberté stratégique de Bull » ; ce dernier conserve la possibilité de conclure de nouvelles alliances, et son principal actionnaire, l'État, se réserve le droit de racheter cette participation à tout moment.