AKKADIEN ou ACCADIEN, langue
Articles
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AKKAD
- Écrit par Gilbert LAFFORGUE
- 2 891 mots
- 3 médias
Akkad (du sémitique Akkadû, forme à laquelle le scribe préférait Agadé) désigne à la fois une « ville de royauté » du IIIe millénaire avant J.-C. et la partie nord de la Babylonie. Du nom de la cité dérive le terme akkadien, qui sert à qualifier la dynastie royale d'Akkad, la population...
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ASSYRO-BABYLONIENNE LITTÉRATURE
- Écrit par René LABAT
- 4 631 mots
Cetakkadien qui, sous Sargon, acquiert enfin droit de cité appartient à la famille des langues sémitiques. Il en constitue le rameau oriental, le plus anciennement attesté, et assez isolé des autres. Il doit certainement une part de sa singularité à sa longue et étroite coexistence avec la langue sumérienne.... -
ATRA-HASIS POÈME D'
- Écrit par Daniel ARNAUD
- 336 mots
Œuvre rédigée en langue akkadienne, qui comptait quelque 1 250 vers à l'origine et qui présente un réel effort de réflexion sur la création et sur le destin de l'homme (cf. traduction in R. Labat, Les Religions du Proche-Orient, Paris, 1970). Elle fut rédigée en Babylonie,...
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CHAMITO-SÉMITIQUES LANGUES
- Écrit par David COHEN
- 2 753 mots
– Sémitique oriental : akkadien (langue de l'empire mésopotamien, documents en caractères cunéiformes du IIIe millénaire jusqu'aux environs de l'ère chrétienne). -
INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 7 933 mots
- 1 média
Le déchiffrement du hittite ne prit qu'une dizaine d'années grâce aux textes bilingues hittites-akkadiens. Des archéologues allemands trouvèrent en 1906 à Boǧazköy (Anatolie centrale) un grand nombre de tablettes cunéiformes écrites en plusieurs langues dont trois sont indo-européennes, le nésite,... -
L'AUTRE RIVE, LE LIBAN (exposition)
- Écrit par Hélène ERISTOV
- 1 032 mots
Du 27 octobre 1998 au 2 mai 1999, l'Institut du monde arabe à Paris a présenté le patrimoine libanais dans sa diversité – outillage préhistorique, idoles phéniciennes, stèles hellénistiques, mosaïques byzantines, icônes melkites –, mais aussi dans la continuité d'une ...
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MÉSOPOTAMIE - L'écriture cunéiforme
- Écrit par Daniel ARNAUD
- 3 080 mots
- 5 médias
...sont monosyllabiques. Désormais, on commença d'introduire dans les textes les éléments grammaticaux laissés auparavant de côté. La nécessité d'écrire l' akkadien, langue sémitique qui gagnait peu à peu dans l'usage, accéléra le processus : un syllabaire phonétique se créa ainsi. Inversement, les idées... -
MÉSOPOTAMIE - La religion
- Écrit par Jean BOTTERO et Jean-Jacques GLASSNER
- 6 456 mots
...», du récit léger à la plus imposante épopée, les plus vieux ont été composés en sumérien, parfois traduits, dès le début du IIe millénaire, en akkadien ; d'autres ont été élaborés directement en cette langue. Certains n'abordent que des sujets limités et d'assez peu de portée, à notre sens... -
OUGARIT ou UGARIT
- Écrit par René LARGEMENT et Marguerite YON
- 5 947 mots
- 2 médias
Une grande quantité des tablettes en akkadien portent des lettres reçues de correspondants étrangers, ou des copies de celles qu'ils leur ont adressées ; ce sont fréquemment de hauts personnages – souverains des grandes puissances (roi hittite, roi de Babylone, pharaon d'Égypte) ou petits... -
PALESTINE
- Écrit par Encyclopædia Universalis , Ernest-Marie LAPERROUSAZ et Robert MANTRAN
- 31 606 mots
- 7 médias
...nombreuses stèles et statues portant des inscriptions hiéroglyphiques, il faut pourtant souligner qu'en ce temps-là les Cananéens écrivaient surtout en langue accadienne, utilisant des caractères cunéiformes gravés sur des tablettes d'argile – documents presque indestructibles qui, précieuse source d'information,...
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