ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
Articles
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ARISTOTE, en bref
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 210 mots
- 1 média
C'est à partir de l'œuvre de Platon que la pensée d'Aristote peut être comprise. Tant en physique, métaphysique, ou logique, qu'en morale et en politique, il rompt avec son maître, ouvrant un chantier de réflexion qui aura des échos considérables dans les pensées médiévales...
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ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 23 786 mots
- 2 médias
Aristote n'est sans doute pas le philosophe le plus séduisant de l'Antiquité, celui auquel on se reporte le plus volontiers quand on veut remonter aux sources de ce que les Grecs ont nommé la « sagesse ». Mais nul n'a marqué autant que lui la philosophie et la science des siècles...
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ARISTOTE - (repères chronologiques)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 172 mots
— 385-— 384 Naissance d'Aristote, à Stagire, en Macédoine. Il est le fils du médecin Nicomaque.
— 366 Arrivée à Athènes, à l'âge de dix-huit ans. Brillant disciple de Platon.
— 363 Enseigne la rhétorique à l'Académie fondée par Platon. Rédige des textes...
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DE L'ÂME, Aristote - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 956 mots
Qu'est-ce que l'âme ? La question peut nous paraître incongrue, mais pour l'Antiquité elle était essentielle à la constitution d'une science du vivant (l'âme se définit comme ce qui « anime » un corps, au principe donc de ce qui distingue l'animal du végétal), et partant...
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ÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 943 mots
- 1 média
Le corpus aristotélicien comprend traditionnellement trois ensembles consacrés à la philosophie morale : l'Éthique à Nicomaque, l'Éthique à Eudème et la Grande Morale, ou Grands Livres d'Éthique, dont l'attribution à Aristote (385 env.-322 env. av. J.-C.) est aujourd'hui très...
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HISTOIRE DES ANIMAUX (Aristote)
- Écrit par Pierre LOUIS
- 325 mots
La date de 335 avant notre ère est très importante dans l'histoire de la science grecque et de la science en général. Elle correspond pourtant à une période assez sombre de l'histoire de la Grèce ancienne. Trois années plus tôt, en — 338, la défaite des Athéniens et des Thébains, battus par Philippe...
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ORGANON, Aristote - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 821 mots
- 1 média
Dans l'œuvre immense qui nous reste d'Aristote (385 env.-322 av. J.-C.), ou qui est publiée sous son nom, on peut distinguer trois ensembles : les écrits qui relèvent directement de la connaissance scientifique (dont De l'âme) ; ceux qui traitent plutôt des conduites humaines...
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POÉTIQUE, Aristote - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 906 mots
- 1 média
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ACADÉMIE ANTIQUE
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 1 376 mots
- 1 média
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ACTE, philosophie
- Écrit par Paul GILBERT
- 1 282 mots
Leterme « acte » reprend le latin actus, qui traduit deux termes d'Aristote : energeia (« qui est en plein travail ») et entelecheia (« qui séjourne dans sa fin »). Ces deux mots du vocabulaire aristotélicien sont souvent confondus par les traducteurs, mais déjà parfois par Aristote... -
AFFECTIVITÉ
- Écrit par Marc RICHIR
- 12 228 mots
...la sensibilité humaine. Ainsi le « pathique » est-il tantôt finement analysé en tant qu'obstacle, mais aussi ressource de la vie éthique, comme chez Aristote, en particulier dans l'Éthique à Nicomaque, tantôt entièrement rejeté comme obnubilant et obscurcissant – comme si tout affect se confondait... -
ÂGE DE LA TERRE
- Écrit par Pascal RICHET
- 5 143 mots
- 5 médias
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ÂME
- Écrit par Pierre CLAIR et Henri Dominique SAFFREY
- 6 020 mots
Cette dernière remarque préparait évidemment Aristote à exprimer l'essence de l'âme dans les catégories de sa propre doctrine du mouvement, de la puissance et de l'acte. « L'âme est la forme ou l'acte du corps dont c'est la nature de pouvoir vivre » (De anima... -
ANALOGIE
- Écrit par Pierre DELATTRE , Encyclopædia Universalis et Alain de LIBERA
- 10 427 mots
...aristotélisme médiéval » : l'interprétation strictement « aristotélicienne » et l'interprétation « aristotélico- thomiste ». Cette révision critique est fondée sur deux thèses : la théorie de l'analogie de l'être n'est pas une théorie originairement aristotélicienne, c'est une... -
ANDRONICOS DE RHODES (Ier s.)
- Écrit par Pierre HADOT
- 186 mots
Philosophe aristotélicien, Andronicos de Rhodes a écrit un commentaire, maintenant perdu, sur les Catégories d'Aristote, dont on retrouve la trace dans le commentaire de Simplicius sur le même ouvrage (Commentaria in Aristotelem Graeca, t. VIII, Berlin, 1907) et un traité Sur la division...
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ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 11 137 mots
- 8 médias
...remarqueront assez vite que toute proposition peut être mise sous cette forme. Ainsi, « je me promène » peut se traduire en « je suis me promenant ». Toute la théorie aristotélicienne du syllogisme repose sur cette possibilité. Mais plus importante encore est l'universalité que vaut au mot ... -
ARABE (MONDE) - Littérature
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH , Hachem FODA , André MIQUEL , Charles PELLAT , Hammadi SAMMOUD et Élisabeth VAUTHIER
- 29 245 mots
- 2 médias
...surtout les commentaires des philosophes arabes – Fārābī (mort en 950), Avicenne (mort en 1037), Averroès (mort en 1198), consacrés à la Rhétorique d'Aristote. Ces commentaires, loin d'être des entreprises indépendantes, s'inscrivent à chaque fois dans le cadre d'un commentaire général portant... -
RHÉTORIQUE, notion de
- Écrit par Alain BRUNN
- 1 664 mots
Aristote, dans sa Rhétorique (env. 367 av. J.-C.), propose un accord de cette science du langage et de la philosophie : il partage avec les sophistes une même fascination pour le langage et sa vertu herméneutique. Entre morale et logique, le philosophe reconnaît en effet à la rhétorique une spécificité,... -
ART (Aspects esthétiques) - Le beau
- Écrit par Yves MICHAUD
- 5 576 mots
- 6 médias
Aristote (385 env.-322 av. J.-C.) identifie également le Beau et le Bien avec cette seule distinction, que le Bien se rencontre dans l'action, tandis que le Beau peut être présent à la fois dans les actions et dans certains êtres immobiles, par exemple de nature mathématique ; cela le conduit à définir... -
ART (Aspects esthétiques) - La contemplation esthétique
- Écrit par Didier DELEULE
- 3 634 mots
La fortune philosophique de la notion de catharsis est liée essentiellement à une phrase de la Poétique d' Aristote : « La tragédie est l' imitation d'une action de caractère élevé et complète, d'une certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d'une espèce particulière suivant...
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ART (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 282 mots
...première, l’artisan fabrique une table. Il ne fait alors que poursuivre et mener à son terme ce que la nature a commencé. « L’art achève la nature », affirme Aristote (384-322 av. J.-C.), qui privilégie l’exemple du sculpteur : la nature nous offre le marbre dont le tailleur de pierre va extraire un... -
ARTS POÉTIQUES
- Écrit par Alain MICHEL
- 5 904 mots
- 3 médias
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ASÉITÉ
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 829 mots
Appartenant strictement à la langue philosophique, le terme « aséité », qui évoque inévitablement la causa sui de Spinoza, désigne la propriété de ce qui a sa propre raison d'être en soi-même et n'est pas relatif à un autre pour ce qui est de son existence. Sur ce sens général,...
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ASTRONOMIE
- Écrit par James LEQUEUX
- 11 339 mots
- 20 médias
Aristote (env. 385-322 av. J.-C.) est plus précis, réfléchissant sur la nature physique des sphères d'Eudoxe et sur la raison de leur mouvement. Mais cela le conduit seulement à compliquer le système de son prédécesseur. -
ATHÈNES
- Écrit par Guy BURGEL et Pierre LÉVÊQUE
- 16 998 mots
- 10 médias
Disciple de Platon,Aristote n'est pas un mathématicien comme son maître, mais un naturaliste, soucieux d'une observation minutieuse et qui a laissé de remarquables traités de sciences naturelles. Mais cet esprit universel ne néglige aucune des disciplines : il donne leurs lois à la poésie comme à la... -
AUTONOMIE
- Écrit par François BOURRICAUD
- 4 123 mots
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AVERROÈS, arabe IBN RUSHD (1126-1198)
- Écrit par Jean JOLIVET
- 3 288 mots
C'est surtout comme commentateur d'Aristote qu'Averroès fut connu des Latins : il est pour eux « le Commentateur », comme Aristote est « le Philosophe ». C'est ainsi que Dante le présente, dans les Limbes, au milieu d'autres philosophes et savants : « Averroès, qui fit le grand commentaire » (... -
BIEN, philosophie
- Écrit par Monique CANTO-SPERBER
- 6 623 mots
- 1 média
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