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ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

Articles

  • MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)

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    • 3 374 mots
    Aristote, renonçant aux spéculations idéalistes de son maître Platon, bâtit une conception de la matière centrée sur le premier sens du mot. La matière (hulè en grec) est le substrat informe auquel va s’appliquer une information. Aristote prend l’exemple du sculpteur donnant à un bloc de marbre...
  • MÉLANCOLIE. GÉNIE ET FOLIE EN OCCIDENT (exposition)

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    • 905 mots

    Annoncée comme l'une des dernières expositions de Jean Clair, celle du moins qui couronnait sa carrière de directeur du musée Picasso à Paris, Mélancolie. Génie et folie en Occident, au Grand Palais du 13 octobre 2005 au 16 janvier 2006, condensait les thématiques de ses précédentes expositions....

  • MERVEILLEUX

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    • 6 691 mots
    Aristote est traditionnellement considéré comme le premier théoricien du merveilleux. Et en effet il a employé, dans trois passages de la Poétique, le mot thaumaston, qui signifie à la fois étonnant et admirable ; on l'a donc traduit par mirabile (en latin), puis par meraviglioso (en italien)...
  • MÉTAPHORE

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    • 6 370 mots
    « Métaphore » vient du grec metaphora, qui signifie « transport » – au sens matériel comme au sens abstrait. Le terme est utilisé par Aristote dans la Poétique (1457 b) pour décrire une opération de langage. « La métaphore, écrit-il, est le transport à une chose d'un nom qui en désigne...
  • MÉTAPHYSIQUE

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    • 9 395 mots
    • 1 média
    Comme le remarque Heidegger, la métaphysique d'Aristote répond à deux soucis, par elle confondus et cependant distincts : celui de l'être, celui de la découverte des premiers principes, soucis qu'on vient de rencontrer chez Platon, mais qui prennent ici une forme nouvelle.
  • MÉTHODE

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    • 9 066 mots
    On peut aussi avoir à combiner des faits. Observation et expérimentation existaient dans l'Antiquité : Aristote a pratiqué la première autant que le permettaient les conditions techniques. La méthode dont il donne un exposé canonique (« Organon ») est une logique de certains types de raisonnement...
  • MODALITÉS, logique

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    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...notions de nécessité et de possibilité, et pour une élucidation de leurs fonctions dans le discours. Le fondateur de la logique modale proprement dite est Aristote, qui l'aborde dans le De interpretatione (paragr. 12 et 13) et dans les Premiers Analytiques (I, 3 et 13 ; I, 8-22). Dans le De interpretatione...
  • MORT - Les interrogations philosophiques

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    • 7 550 mots
    Aristote domine le courant des doctrines de l'information ou de l'« âme informante » : ce courant commence d'ailleurs avec lui pour être repris et christianisé par Thomas d'Aquin au Moyen Âge ; il est retrouvé au xixe siècle, sur le mode expérimental, par Maine de Biran...
  • MOUVEMENT

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    • 6 901 mots
    ...Faire du mouvement une chose naturelle, en effet, c'est dire que l'être n'est pas totalement être et qu'il participe donc de son contraire, le non-être. Comme le dit Maurice Clavelin (La Philosophie naturelle de Galilée), « un des grands mérites de la physique aristotélicienne est précisément d'avoir voulu...
  • MOUVEMENT, notion de

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    • 905 mots

    Le mouvement est aujourd'hui le plus souvent pensé par les physiciens comme le déplacement spatial d'un objet au cours d'une séquence temporelle. Il apparaît donc comme une notion dérivée de deux autres plus fondamentales, celles d'espace et de temps. Il faut pourtant remarquer que la ...

  • NATURE PHILOSOPHIES DE LA

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    • 6 363 mots
    ...sera reprise par les philosophies ultérieures, principalement la Naturphilosophie du xixe siècle allemand. Parmi ses prédécesseurs présocratiques, Aristote distingue cependant les théologiens des physiciens, tel Anaxagore. On pourrait dire que le physicien explique la nature à partir d'elle-même,...
  • NATUREL DROIT

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    • 5 963 mots
    Mais les difficultés d'un monde d'idées, coupé radicalement du sensible, conduisent Aristote à en faire la critique et à élaborer une nouvelle philosophie de la substance où le concept de nature joue un rôle fondamental. La nature intelligible, ou essence, est immanente à l'individu qu'elle...
  • NATURE, notion de

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    • 1 484 mots
    ...dont le principe spécifique est l'âme, mais tous ceux qui affectent plus ou moins profondément les substances naturelles. La nature est définie par Aristote (385 env.-322 av. J.-C.) comme le principe du mouvement des choses. Chaque être susceptible de changer par lui-même a sa nature (la nature du...
  • NÉCESSITÉ

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    • 1 130 mots

    L'usage courant rapproche la nécessité de l'idée de destin, c'est-à-dire de l'advenue d'un événement inévitable. Est « nécessaire », en effet, ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut pas être autrement qu'il n'est. Dans le Timée, Platon (428-347...

  • NÉO-PLATONISME

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    • 2 993 mots
    ...physique et surtout sa logique servent souvent d'introduction à la philosophie, même platonicienne. Les « moyens platoniciens » prétendent accorder Platon et Aristote même en métaphysique. Tentative que dénonceront vivement Plotin et Proclos. Cependant, parallèlement au néo-platonisme et parfois mêlée à lui,...
  • NUSSBAUM MARTHA (1947- )

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    • 1 094 mots
    • 1 média
    ...fortune. Nussbaum y examine la manière dont les Grecs ont répondu à ce problème en se concentrant sur les approches des poètes tragiques, de Platon et d’Aristote, et soutient que seul ce dernier a su y apporter une réponse convaincante. Tout en soulignant que la vie bonne dépend de la formation d’un bon...
  • OBJET

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    • 8 211 mots
    Entre ces deux positions tranchées, il y a place du reste pour des doctrines en quelque sorte intermédiaires. Pour Aristote, par exemple, les mathemata sont bien des réalités incorruptibles, objets de l'une des trois sciences théoriques. Mais ils n'ont point d'existence séparée de celle des êtres périssables...
  • ONTOLOGIE

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    • 15 658 mots
    • 1 média
    L'ontologie d'Aristote diffère de celle de Platon en ceci que ce qui est fondamentalement, ce ne sont pas les idées, mais les individus concrets : Callias, cet arbre, ce temple. Les idées sont ramenées à leur statut de genres, dont l'existence n'est que virtuelle, comme l'homme en Callias. L'Être, c'est...
  • OPPOSÉS

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    • 941 mots

    Depuis les formes les plus archaïques de la pensée, jusqu'en ses schèmes les plus abstraits, se retrouvent des oppositions (chaud-froid, bas-haut, civilisé-barbare, homme-femme, plein-vide, homogène-hétérogène, etc.). Une même intuition philosophique semble partagée en de nombreuses civilisations...

  • PARODIE, littérature

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    • 5 242 mots
    • 3 médias
    Pourtant Aristote l'évoque au chapitre ii de la Poétique : « Homère a représenté des personnages meilleurs, Cléophon, semblables, Hégémon de Thasos, le premier auteur de parodies, et Nicocharès, l'auteur de la Deiliade, pires » (trad. Dupont-Roc, Lallot, 1980). Dans la sorte de...