ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
Articles
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RÉELS NOMBRES
- Écrit par Jean DHOMBRES
- 14 916 mots
...dénombrable » à « non dénombrable » et mettant en évidence les pièges d'un calcul prétendument numérique avec des nombres infinis (nombres transfinis). Eudoxe, Aristote, Spinoza ou Bergson, parmi d'autres, se pencheront sur le problème. Pour Eudoxe, le continu provient d'un donné divisible à l'infini (les grandeurs),... -
RÉFÉRENT
- Écrit par Barbara CASSIN
- 251 mots
Le référent est l'élément extérieur à quoi quelque chose peut être rapporté, référé. La linguistique saussurienne, pour qui « le signe linguistique unit, non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique » (Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale...
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RELATION
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 7 566 mots
...si l'on peut dire, topologiquement. On retiendra ici deux conceptions des catégories, qui ont l'une et l'autre une signification exemplaire : celle d' Aristote et celle de Kant. Chez ces deux auteurs, les catégories sont rattachées à la doctrine du jugement ; elles représentent les divers modes selon... -
RHÉTORIQUE
- Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
- 5 974 mots
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SCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 563 mots
...l’éternité » (Timée, 37, d, 5), il n’est pas déraisonnable de vouloir lui imposer les cadres de notre intelligence. À la suite de son maître Platon, Aristote (env. 385-322 av. J.C.) remarqua que la raison pense « par repos et arrêt ». Même si « tout bouge », notre esprit a la capacité... -
SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 713 mots
- 6 médias
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SENS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 158 mots
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SOCIÉTÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 584 mots
Pour Aristote (env. 385-322 av. J.-C.), la société (à laquelle les Grecs donnent le nom de « cité ») est première, et il serait tout à fait illogique de partir de l’individu qui n’existe jamais en dehors de son groupe d’appartenance. « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement,... -
SOCIÉTÉ CIVILE
- Écrit par Daniel MOUCHARD
- 1 194 mots
Comme le souligne Dominique Colas, la première occurrence historique de la société civile apparaît au ive siècle avant J.-C., chezAristote, dans la Politique. La koinônia politikè (communauté politique) grecque et sa traduction latine, societas civilis, donneront naissance à notre expression.... -
SOCRATE (469-399 av. J.-C.) ET ÉCOLES SOCRATIQUES
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG
- 2 735 mots
- 1 média
...que toutes les positions ont pu être prises sur la valeur documentaire du témoignage platonicien. On a parfois cru trouver dans les quelques notations d' Aristote le moyen de déterminer ce qui appartient en propre à Socrate. Né en 384, vingt ans familier de l'académie platonicienne, Aristote, bien qu'il... -
SPEUSIPPE (env. 393-339 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre HADOT
- 271 mots
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STRAUSS LEO (1899-1973)
- Écrit par Miguel ABENSOUR et Michel-Pierre EDMOND
- 3 833 mots
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STYLISTIQUE
- Écrit par Georges MOLINIÉ
- 6 198 mots
Historiquement, la stylistique est liée à la rhétorique. Le père fondateur des études qui intéressent ici est Aristote, notamment dans ses deux œuvres fondamentales, La Rhétorique et La Poétique ; les titres sont emblématiques, et gros de presque tous les développements futurs, successivement... -
SUBSTANCE
- Écrit par Robert MISRAHI
- 5 341 mots
C'est la définition de la « philosophie première » qui, chez Aristote (à travers les livres Γ, Λ, Ζ, Θ de la Métaphysique), va se constituer comme l'origine simultanée de la métaphysique occidentale et de la philosophie d'Aristote ; la philosophie première est la science de l'être en... -
SYLLOGISME
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 1 807 mots
Le syllogisme est une forme de raisonnement définie pour la première fois par Aristote : « Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données »(Topiques, I, 1, 100...
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SYSTÈMES DU MONDE - (repères chronologiques)
- Écrit par James LEQUEUX
- 416 mots
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TECHNIQUE
- Écrit par Cornélius CASTORIADIS
- 12 488 mots
On constatera que les interprétations de Heidegger (« La Question de la technique », in Essais et conférences, et Nietzsche, vol. I), selon lesquelles « le point décisif dans la technè ne réside aucunement dans l'action de faire et de manier, pas davantage dans l'utilisation des moyens, mais... -
TEMPS / MÉMOIRE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 724 mots
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THÉÂTRE OCCIDENTAL - La théâtralité
- Écrit par Henri GOUHIER
- 4 010 mots
- 1 média
La méthode empirique semble bien avoir été celle d'Aristote. Commençons donc par relire sa Poétique. Aristote cherche d'abord dans la nature de l'homme à quel besoin l'art répond : or il découvre un besoin et, par suite, un plaisir d'imiter. Comme il y a de multiples façons d'imiter, il y a plusieurs... -
THÉÂTRE OCCIDENTAL - La dramaturgie
- Écrit par Christian BIET et Hélène KUNTZ
- 12 279 mots
- 3 médias
...transmettre à son public : effets de crainte, de pitié (Aristote), puis d'admiration (Corneille) et de compassion (Racine). C'est pourquoi, on dit, après Aristote, que la tragédie représente, par un discours poétique, une action dont le but revendiqué est d'exciter la terreur et la pitié par le spectacle...