SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
Articles
-
SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 160 mots
- 1 média
Schopenhauer est sans doute le penseur dont l'influence fut la plus profonde et la plus variée à la fin du xixe siècle et au début du xxe, moins d'ailleurs sur la philosophie universitaire que sur la philosophie des artistes, celle des hommes de science, et surtout des écrivains. Il...
-
LE MONDE COMME VOLONTÉ ET COMME REPRÉSENTATION, Arthur Schopenhauer - Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 747 mots
- 1 média
Méconnu par ses contemporains, Arthur Schopenhauer (1788-1860), ne se reconnaissant pour seul héritage philosophique que Kant et les Védas, soutient sa thèse sur La Quadruple Racine du principe de raison suffisante en 1813. Cinq ans plus tard, en 1818, paraît la première version de son grand œuvre...
-
ASÉITÉ
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 829 mots
Appartenant strictement à la langue philosophique, le terme « aséité », qui évoque inévitablement la causa sui de Spinoza, désigne la propriété de ce qui a sa propre raison d'être en soi-même et n'est pas relatif à un autre pour ce qui est de son existence. Sur ce sens général,...
-
BONHEUR
- Écrit par André COMTE-SPONVILLE
- 7 880 mots
Schopenhauer, mieux que Platon ou que quiconque, a dit ici l'essentiel. L'homme est désir et le désir est manque. C'est pourquoi, pour Schopenhauer comme pour le Bouddha, toute vie est souffrance : « Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être ; c'est comme une soif inextinguible. Or tout vouloir a pour... -
BONHEUR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 593 mots
Il appartiendra à Arthur Schopenhauer (1788-1860) de mettre à bas, au xixe siècle, l’édifice épicurien. Comme tous les vivants, l’homme est un être de désir, désir dont seule la mort peut faire taire en nous la voix. En échouant dans nos objectifs, nous souffrons. Et quand nous atteignons... -
BOUDDHISME (Histoire) - Le renouveau contemporain
- Écrit par Heinz BECHERT
- 1 914 mots
...ranimer l'intérêt des bouddhistes pour leur propre doctrine et les incitèrent à se défendre contre l'emprise culturelle de la civilisation occidentale. Dans ce contexte, on peut citer : le philosophe allemand Arthur Schopenhauer (1788-1860), qui se désignait lui-même comme bouddhiste et dont les œuvres... -
CORPS (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 102 mots
À la même époque, Arthur Schopenhauer (1788-1860) réhabilite en des termes assez proches le corps sentant. Pour lui, seul le corps peut me révéler l’essence des choses. En observant ce qui nous entoure, on ne rencontre que des « représentations », autrement dit des images construites par notre subjectivité.... -
ÉMOTION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 348 mots
Contemporain et adversaire de Hegel, Arthur Schopenhauer (1788-1860) s’évertuera à expliquer « par le bas » ce dont Hegel avait voulu rendre compte « par le haut » en supposant la toute-puissance de l’Esprit, de la Raison qui gouverne le monde. Rien de tel pour le penseur tragique qu’est... -
ESTHÉTIQUE - Histoire
- Écrit par Daniel CHARLES
- 11 892 mots
- 3 médias
Il revient à Schopenhauer de reprendre l'héritage kantien, en le détournant, si l'on peut dire, vers un platonisme et même un plotinisme contemplatif selon lequel, à l'exact opposé de tout ce qu'enseigne Hegel, « l'artiste nous prête ses yeux pour regarder le monde », ce qui fait de l'art « l'épanouissement... -
GÉNIE
- Écrit par Baldine SAINT GIRONS
- 1 312 mots
À l'éloge réitéré depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du xviie siècle du génie comme « divine ardeur », « fureur démoniaque », « sublime folie », « inspiration surhumaine », fait place au début du xviiie une description positive du genius, de ses causes et...
-
HARTMANN EDUARD VON (1842-1906)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 543 mots
En réaction contre le positivisme en vogue à la fin du xixe siècle, la philosophie pessimiste d'Eduard von Hartmann postule l'existence d'un principe absolu du monde, l'inconscient, qui tient à la fois de la volonté selon Schopenhauer et de l'idée selon le système hégélien....
-
ILLUSION
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 760 mots
Métaphoriquement dérivé de la réduction psychologique des enchantements magiques et des découvertes de l'optique géométrique, couronnant, avec Kant, la critique relativiste de l'optimisme leibnizien, le concept moderne d'illusion a conquis une position centrale dans la réflexion...
-
IMMANENCE ET TRANSCENDANCE
- Écrit par Robert MISRAHI
- 4 283 mots
- 1 média
...d'opérer un retour et de se frayer à nouveau un chemin à travers les conceptions les plus neuves et les plus existentielles de l'immanence. L'exemple de Schopenhauer est à cet égard fort instructif puisque, soucieux de construire une vision du monde parfaitement athée et moniste, il réintroduit sous le... -
INCONSCIENT (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 276 mots
Deux siècles plus tard, Arthur Schopenhauer (1788-1860), un philosophe majeur bien qu’ignoré de tous durant son existence, élabore une théorie de l’inconscient qui présente davantage d’analogies avec l’édifice freudien que les thèses leibniziennes. -
LA NAISSANCE DE LA TRAGÉDIE, Friedrich Nietzsche - Fiche de lecture
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 1 209 mots
Fidèle à l'inspiration de Schopenhauer, dont il avait eu la révélation en 1865, à Leipzig, en lisant Le Monde comme volonté et comme représentation, Nietzsche interprétait l'art comme la seule justification de l'existence et du monde. Mais chez Schopenhauer, l'art est un remède aux souffrances... -
NATURE PHILOSOPHIES DE LA
- Écrit par Maurice ÉLIE
- 6 363 mots
Il a été dit que Schopenhauer s'est opposé aux Naturphilosophen. Il parle des « abus de la Naturphilosophie à l'époque de Schelling », c'est-à-dire de sa tendance théologique, « Dieu, naissant de son fond[Grund]ténébreux ou de son absence de fond[Ungrund] ». Il interprète... -
RAISON
- Écrit par Éric WEIL
- 13 180 mots
- 1 média
...n'est un paradoxe qu'en apparence si des vues identiques sont développées par des penseurs qui se situent loin de toute religion révélée : aux yeux de Schopenhauer, l'homme est volonté se servant d'une raison trompée comme d'un outil afin de poursuivre une fin insensée, jusqu'au moment où cette même raison... -
ROSSET CLÉMENT (1939-2018)
- Écrit par Marc CERISUELO
- 1 310 mots
...de Louis Althusser, auquel il sut rendre un bel hommage (En ce temps-là, 1992), Rosset passe l'agrégation, consacre ses premières recherches à Schopenhauer, et enseigne dès 1967 à l'université de Nice, où il restera jusqu'à sa retraite en 1998. Le travail sur le solitaire de Francfort rejoint... -
TRAGIQUE
- Écrit par Christian BIET
- 1 641 mots
...qui amène le héros à sacrifier volontairement une partie légitime de lui-même à des intérêts (moraux, religieux) supérieurs au risque de la mort. Pour Arthur Schopenhauer, c'est le fait même d'exister, compris comme le malabsolu, de manière indépassable. Le tragique, si l'on étend le propos,... -
ANIMALITÉ
- Écrit par Florence BURGAT
- 7 682 mots
- 9 médias
Ce qui est pour Rousseau à la racine du droit le plus primitif deviendra sous la plume de Schopenhauer l'expérience fondatrice de la morale. La pitié (ou compassion) est indissociable de la sensibilité, puisqu'il faut que soit donnée à voir la souffrance, dans la multiplicité des manifestations qu'elle... -
VIVANT (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 934 mots
...xixe siècle, ce que Rémy Chauvin nomme « orientation » a pris le nom de « Volonté ». Telle fut la thèse révolutionnaire développée par Arthur Schopenhauer (1788-1860) dans Le Monde comme volonté et comme représentation (1819-1859). « Nous savons en effet que l’animal veut, nous savons...
Média