BÉATITUDE

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• AVERROÈS, arabe IBN RUSHD (1126-1198)

  • Écrit par Jean JOLIVET
  • 3 288 mots
  ...– peuvent être connues intellectuellement par nous, bien que ce soit difficile. La « jonction » nous unit donc à l'intelligible pur : c'est alors « la béatitude », « le grand but, l'immense bonheur » ; l'homme en cette situation fait le lien entre l'actualité de l'intelligible et le sensible, puisque...

• BONHEUR

  • Écrit par André COMTE-SPONVILLE
  • 7 882 mots
  Cette relativité du bonheur pose le problème de labéatitude, qui est le bonheur des sages et dont la tradition philosophique semble bien faire un absolu. Quelle différence alors entre la béatitude et ce que nous appelons ici la félicité ? Il s'agit, dans les deux cas, d'absolus, si l'on veut, en...

• NIRVĀṆA ET SAṂSĀRA

  • Écrit par André BAREAU
  • 3 534 mots
  ...excellent, extraordinaire, merveilleux, subtil, très difficile à voir, invisible aux yeux des hommes ordinaires. Le nirvāṇa apparaît ainsi comme un état de béatitude imperturbable où il n'y a rien de ce qui appartient à notre monde et aux êtres qui le peuplent, un état hors de l'espace et du temps que le...

• SPINOZA BARUCH (1632-1677)

  • Écrit par Robert MISRAHI
  • 12 160 mots
  • 1 média
  C'est pourquoi il n'y a pas de différence entre liberté etbéatitude. La liberté comme joie et perfection souveraine est béatitude parce que, ainsi que le recherchait le Traité de la réforme de l'entendement, elle est permanente et continue. La béatitude est donc, comme liberté et joie, le...