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RUSSELL BERTRAND lord (1872-1970)

Articles

  • RUSSELL BERTRAND lord (1872-1970)

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    • 6 085 mots
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    La longue vie qui fut accordée à Russell, l'alacrité avec laquelle il a supporté celle-ci ont fait de lui un personnage hors série. Toujours en quête de renouvellement, il était, par l'ampleur de sa réflexion et la franchise de son action morale et politique, destiné à faire allégrement l'objet d'âpres...

  • BRADLEY FRANCIS HERBERT (1846-1924)

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    • 3 615 mots
    On trouve dans les Essays on Truth and Reality toute une polémique, dirigée, d'une part, contre James, d'autre part, contre Russell ; ni le pragmatisme ni l' empirisme radical ne peuvent contenter Bradley. Il montre les ambiguïtés du pragmatisme. Si l'on parle d'expérience immédiate, que fait-on...
  • CONCEPTUALISME, philosophie

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    ...progressive des abstractions mathématiques s'accorde avec l'image d'une hiérarchie des ensembles fondée sur les atomes que sont les individus. Lorsque, dans Les Principes de la mathématique (1903), Bertrand Russell esquisse sa théorie simple des types, il exprimera la même intuition : « Le type...
  • DÉMONSTRATION (notions de base)

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    ...propositions démontrées), elles rendent problématique la différence qui existait jusqu’alors entre logique et mathématique. Cette évolution a fait dire au philosophe et mathématicien Bertrand Russell (1872-1970) que « la logique est devenue plus mathématique et que les mathématiques sont devenues plus logiques...
  • DEWEY JOHN (1859-1952)

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    Les idées de Dewey ont été l'objet de nombreuses critiques, les oppositions les plus vigoureuses et les plus directes venant d'auteurs comme Bertrand Russell. Le différend qui a opposé Russell et Dewey explique en partie le fossé qui s'est creusé à partir de la fin des années quarante entre le...
  • EMPIRISME

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    ...méthodes inductives à la manière de Stuart Mill ou la logique inductive à la manière de Rudolf Carnap. Mais s'agit-il bien de méthode et de logique ? Bertrand Russell écrit : « Psychologiquement, l'induction ne procède pas comme elle le fait dans les manuels, où nous sommes supposés avoir observé nombre...
  • ÉPISTÉMOLOGIE

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    ...le nom d'un philosophe qui en représente le sens le plus décisif. Nous parlerons donc d'une épistémologie « post-cartésienne », « post-kantienne » et « post-russellienne ». Il s'agit ici de faire entendre que, à partir des conceptions philosophiques de chacun de ces penseurs, une certaine idée de la...
  • ÊTRE, philosophie

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    Pour Bertrand Russell (The Philosophy of Leibniz, 1900, G. Allen & Unwin, Londres, 1964 ; trad. franç. La Philosophie de Leibniz, Gordon & Breach, Paris, s.d.), cette prétendue preuve fonctionne seulement sous une condition très restrictive : « Si quelqu'un consent à admettre une existence finie,...
  • EXPÉRIENCE

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    ...toute essence, tout synthétique a priori, tout « a priori matériel » et toute subjectivité transcendantale. Son inspiration initiale provient plutôt de Russell, qui avait cherché, dans « Sur les relations des données sensibles à la physique » (1914, in Russell, 1918), à analyser la matière et les...
  • FREGE GOTTLOB (1848-1925)

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    ...non-contradiction) dont on ne sut jamais, à vrai dire, s'ils portaient sur des objets, sur des termes ou sur des expressions. Devenue capable d'énoncer ses principes, la logique rompit son allégeance vis-à-vis des langues naturelles sans que Frege ait jamais envisagé d'examiner ce que l'on appela plus tard...
  • IDENTITÉ

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    ..., ou « loi de Leibniz », peut être formulé de plusieurs façons qui reviennent toujours à la définition suivante : (x = y) = Df. (f)[f (x) ⊃ f (y)] ( Russell et Whitehead, Principia, 13 . 01). Autrement dit, x et y sont identiques s'ils se correspondent dans toutes leurs propriétés ou, selon les...
  • IMPLICATION, philosophie

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    Il y a implication, au sens usuel, lorsqu'une chose en contient une autre, de manière non apparente mais réelle, de sorte que la chose contenue, d'abord inaperçue, peut être rendue manifeste.

    En philosophie, la définition est plus stricte : un objet de connaissance en implique un autre...

  • JUGEMENT

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    D'une certaine manière, les philosophies logiques de Frege ou de Russell marquent l'apogée de cette vue atomistique. Il paraît naturel d'assigner à la proposition une signification et une vérité qui lui soient attachées en propre, de lui donner un contenu idéal qui est son sens, et une référence autonome...
  • LOGIQUE

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    • 12 972 mots
    • 3 médias
    La première grande contribution de Russell à la logique est la théorie des descriptions définies qu'il a exposée dans « On denoting » (1905), théorie préparée par l'analyse que faisait Frege de l'article défini. Quel est l'objet des descriptions ? À quoi se réfère l'expression...
  • MATHÉMATIQUES FONDEMENTS DES

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    ...désigne, elle aussi, un concept contradictoire. Or les « paradoxes » de cette espèce sont de ceux qu'on ne peut espérer éviter dans le système de Frege. Bertrand Russell, au chapitre x des Principles of Mathematics (1903) et dans un appendice du même ouvrage, devait montrer que la notion, essentielle chez...
  • MEINONG ALEXIUS VON (1853-1920)

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    • 2 672 mots
    Russell a présenté dans On Denoting sa « théorie des descriptions » comme une réfutation de la doctrine de l'Aussersein, de l'indépendance du Sosein par rapport au Sein. En fait, de même que la critique des objectifs faux suppose chez Russell une assimilation abusive de l'objectif...
  • MÉTHODE SCIENTIFIQUE

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    ...ont la propriété B ». Ce principe, on le sait depuis Hume, n'est pas logiquement valide, puisque la portée de la conclusion excède celle des prémisses. Bertrand Russell est revenu sur ce point en 1912, dans son livre Problèmes de philosophie : un nombre quelconque de cas passés conformes à une loi, si...
  • MOORE GEORGE EDWARD (1873-1958)

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    Étudiant en lettres classiques à Cambridge, détourné vers la philosophie par son ami Bertrand Russell, George Edward Moore se consacra principalement à son enseignement qui, à Cambridge d'abord, puis pendant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, fit de lui l'une des personnalités les plus attachantes...

  • NOTATION MATHÉMATIQUE

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    Le signe d' appartenance ensembliste ∈ est dû à Peano. Il écrivait l'epsilon à la manière des Européens du Continent ; Russell et Whitehead le remplacèrent par l'epsilon britannique (ε) qui, introduit sur le Continent, fut en général distingué de l'epsilon ordinaire, indispensable dans l'epsilontique....
  • OBJET

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    ...le nombre 9 est nécessairement impair » –, on ne saurait conclure par simple substitution que « le nombre des planètes est nécessairement impair ». Russell avait déjà dans un article fameux de 1905 (« On Denoting ») montré qu'il convenait de ne pas reconnaître obligatoirement comme renvoyant effectivement...
  • ONTOLOGIE

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    La philosophie de Russell est, à cet égard, un extraordinaire chantier pour une ontologie entièrement dominée par la logique, la théorie de la connaissance et la philosophie du langage ; à l'époque des Principles of Mathematics (1903), son ontologie est foisonnante : chaque mot se réfère...

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Bertrand Russell - crédits : Kurt Hutton/ Picture Post/ Getty Images

Bertrand Russell