BONHEUR
Articles
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BONHEUR
- Écrit par André COMTE-SPONVILLE
- 7 880 mots
Tout homme veut être heureux, et cela suffit peut-être à définir, au moins provisoirement, le bonheur : il est ce que chacun désire, non en vue d'une autre chose (comme on désire l'argent pour le luxe ou le luxe pour le plaisir) mais pour lui-même, et sans qu'il soit besoin – ni, d'ailleurs, possible...
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BONHEUR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 593 mots
Chaque semaine, les Français parient des millions d’euros au Loto national. Une telle passion semble avoir pour origines deux convictions. La première est que l’argent ferait le bonheur ou du moins y contribuerait puissamment. La seconde est que le bonheur relèverait de la chance, et qu’à l’inverse...
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ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 23 786 mots
- 2 médias
Tous les hommes s'accordent à appeler bonheurce bien suprême qui est l'unité présupposée des fins humaines. Mais, comme le bonheur est toujours en avant de nous-mêmes, désiré plutôt que possédé, il est impossible de le décrire et difficile de le définir. D'où la divergence des opinions professées... -
ARISTOTÉLISME
- Écrit par Hervé BARREAU
- 2 242 mots
- 1 média
Pour l'individu, l'éthique consistera donc à déterminer les voies de sonbonheur, qui s'identifient à celles de la vertu. Il n'y a pas de bonheur sans vie vertueuse. Or cette vie vertueuse ne se borne pas à la justice à l'égard des autres, elle implique également la modération à l'égard des... -
L'ART DE JOUIR, Julien Offray de La Mettrie - Fiche de lecture
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 1 059 mots
L'Art de jouir se veut le développement lyrique et raisonné d'une thèse partout présente dans l'œuvre et dans la vie du médecin et philosophe français Julien Offroy de La Mettrie (1709-1751). Elle apparaît sous une forme succincte et péremptoire dans L'Homme machine, son...
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AUGUSTIN saint (354-430)
- Écrit par Michel MESLIN
- 8 969 mots
- 2 médias
...donc son appartenance à l'une ou à l'autre des cités, est avant tout sociale : vita civitatis socialis est (XIX, 17). Dès lors, il est normal que le bonheur que procurera la cité de Dieu soit enraciné dans la création des biens individuels et sociaux que Dieu, dans sa bonté, a semés ici-bas, comme autant... -
AUTONOMIE
- Écrit par François BOURRICAUD
- 4 123 mots
...Jusqu'ici, le terme ne s'applique qu'à des relations politiques. Il concerne maintenant l'individu humain, et l'objet qu'il vise dans la recherche du Bonheur. Ce qui distingue les biens particuliers et relatifs, c'est qu'ils ne valent point par eux-mêmes, et absolument, mais en vue d'autre chose.... -
BHOUTAN
- Écrit par Benoît CAILMAIL , François DURAND-DASTÈS , Alain LAMBALLE et Chantal MASSONAUD
- 7 360 mots
- 6 médias
...politique d’ouverture démocratique amorcée par son père. Dès son accession au pouvoir en 1972, il pose comme ligne directrice de sa politique le concept de « Bonheur national brut », qui consiste à cesser de mesurer le développement du pays à partir de facteurs strictement économiques, mais en se fondant sur... -
BIEN, philosophie
- Écrit par Monique CANTO-SPERBER
- 6 623 mots
- 1 média
Les philosophes de l'Antiquité ont lié la recherche du bonheur à la moralité. D'où le nom d'eudémonisme (du terme grec eudaimonia, bonheur, prospérité ou félicité) donné à leur philosophie. La thèse centrale de l'eudémonisme a trait à la coïncidence de la poursuite du bonheur et... -
ROMANTISME
- Écrit par Henri PEYRE et Henri ZERNER
- 22 170 mots
- 24 médias
...et Espronceda en Espagne au Russe Lermontov. Le plus général est l'insatisfaction du présent et la quête d'autre chose, le déclin de cette poursuite du bonheur dont avait rêvé le siècle de Mozart, de Jefferson, de Saint-Just. L'héroïne du grand roman de Rousseau, Julie, déjà s'était écriée : « Je suis... -
CICÉRON (106-43 av. J.-C.)
- Écrit par Alain MICHEL et Claude NICOLET
- 5 893 mots
- 1 média
...un critère de certitude sans lequel toute connaissance serait impossible ; d'autre part, avec les péripatéticiens, il attribuait, dans sa conception du bonheur, une certaine place aux biens du corps et aux biens extérieurs. Les biens de l'âme suffisaient d'après lui à procurer la uita beata... -
CLASSES SOCIALES - La théorie de la lutte de classes
- Écrit par André AKOUN
- 8 287 mots
Ces deux investissements ont, en dernier ressort, une même finalité : le bonheur de l'individu (un bonheur hic et nunc), dont la recherche est reconnue comme action légitime. À la cité de Dieu se substitue la cité terrestre. Les biens d'ici-bas, l'organisation de leur protection sont désormais... -
CULTURE - Culture de masse
- Écrit par Edgar MORIN
- 7 515 mots
- 3 médias
...devient le cinéma parlant, flanqué de la grande presse périodique, notamment féminine, et de la radio. Les films de Hollywood exaltent la mythologie du bonheur individuel (amour-réussite-bien-être), qui se trouve euphorisée par le happy end. Alors que l'imaginaire de l'époque précédente est marqué par... -
DE LA NATURE, Lucrèce - Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 806 mots
- 1 média
...par clinamen, et formant ainsi les corps qui composent l'univers. Aucun entendement transcendant ne préside à l'auto-organisation du monde. Les conséquences d'une telle physique seront importantes quant aux attitudes de l'homme désireux de parvenir au bonheur, puisque tel est le... -
ÉPICURE (341-270 av. J.-C.)
- Écrit par Graziano ARRIGHETTI
- 6 221 mots
- 2 médias
C'est là, entre autres, un des éléments du quadruple remède qui condense en quatre brèves propositions toute la doctrine épicurienne du bonheur : il ne faut pas craindre les dieux ; l'idée de la mort ne doit pas troubler l'âme ; on peut facilement atteindre le bonheur ; le mal est aisément supportable.... -
ÉPICURISME
- Écrit par Geneviève HÉBERT
- 949 mots
Dans la conscience commune, l'épicurisme souffre d'un malentendu. Il serait par excellence une philosophie du plaisir, un hédonisme, et l'épicurien un jouisseur, au mieux un bon vivant, au pire un débauché. Or, s'il fait l'éloge du plaisir, c'est dans le cadre d'un ascétisme raisonné. Une...
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ÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 943 mots
- 1 média
...connaissance pure (theoria), des sciences « théorétiques ». Cette distinction suppose une critique profonde de Platon et de sa théorie des Idées. Pour Aristote le Souverain Bien, dont chacun s'accorde à faire l'objet de la morale (et ce que cherche à atteindre le philosophe, en tant qu'il est vertueux),... -
EUDÉMONISME
- Écrit par Lucien JERPHAGNON
- 157 mots
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FOURIÉRISME
- Écrit par Simone DEBOUT-OLESZKIEWICZ
- 4 186 mots
Le rêveur naïf crée un monde de fantaisie, dit-on, et les joyeux parcours des « cerisistes » ou des « dames fleuristes, cultivant les mauves et les dahlias » auprès des « jouvencelles fraisistes » dans les clairières ou les champs d'Harmonie, peuvent tout juste inspirer une théorie des ... -
HÉDONISME
- Écrit par Henri WETZEL
- 3 994 mots
- 1 média
...soustraite à la fuite du temps par un jeu réglé de substitution, les unes aux autres, des images intérieures, permet au sage de se suffire à lui-même. Le bonheur est à la portée de tous et le paradis en nous : libre-pensée assujettie, mais exaltée par la force morale ; immoralité prométhéenne que tempèrent... -
JUSTICE SOCIALE
- Écrit par Bernard VALADE
- 7 957 mots
...[...]. La morale utilitariste reconnaît à l'être humain le pouvoir de faire, pour le bien d'autrui, le plus large sacrifice de son bien propre [...]. Le bonheur que les utilitaristes ont adopté comme critère de la moralité de la conduite n'est pas le bonheur personnel d'un agent mais celui de tous les... -
KANT EMMANUEL (1724-1804)
- Écrit par Louis GUILLERMIT
- 13 373 mots
- 1 média
...objet qui lui soit conforme et qui représente l'absolu pour l'ensemble des objets pratiques. Le conditionné dont cet absolu est le fondement, c'est le bonheur, objet de nos inclinations sensibles. Assurément la volonté bonne reste l'indispensable condition de ce qui nous rend dignes d'être heureux : la...
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