COROT JEAN-BAPTISTE CAMILLE (1796-1875)
Articles
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COROT JEAN-BAPTISTE CAMILLE (1796-1875)
- Écrit par Adrien GOETZ
- 1 651 mots
- 7 médias
Zola voyait en Corot un précurseur de Pissarro et de Jongkind, le premier à avoir rompu avec le paysage classique hérité de Poussin, pionnier de la peinture de plein air et du “sentiment vrai [...] de la nature” (Mon Salon. Les paysagistes, 1868). Ce jugement, fondé essentiellement sur les paysages...
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ART (Aspects culturels) - L'objet culturel
- Écrit par Jean-Louis FERRIER
- 6 295 mots
- 6 médias
Le cas de Corot, aussi, est révélateur. Dans la version de 1827 du Pont d'Auguste sur la Nera, peinte « selon les règles », il ne se contente pas d'introduire des bergers et des bergères, un troupeau de moutons, quelques chèvres composant une scène bucolique, mais il nivelle les bords escarpés... -
BARBIZON ÉCOLE DE
- Écrit par Jacques de CASO
- 3 471 mots
- 7 médias
Ilserait abusif de lier l'art de Corot (1796-1875) aux styles des seuls artistes du groupe de Barbizon. La peinture d'histoire à intentions didactiques et la peinture religieuse qu'il exposa régulièrement dans les Salons annuels, après 1830, comptent autant dans son œuvre que le paysage « pur » – vues... -
BAZILLE FRÉDÉRIC (1841-1870)
- Écrit par Alain MADELEINE-PERDRILLAT
- 2 465 mots
- 5 médias
...Bazille, il est d'ailleurs remarquable que la vue, au second plan, de la rivière et du relief sablonneux qui la borde évoque, bien davantage que Monet, le Corot de certains paysages d'Italie – Corot qui était pour Bazille, ainsi qu'il l'écrivait à son cousin Louis, « le premier des paysagistes passés et... -
CHINTREUIL ANTOINE (1814-1873)
- Écrit par Arnauld BREJON DE LAVERGNÉE
- 786 mots
Né à Pont-de-Vaux dans l'Ain, Antoine Chintreuil se forme à Paris à partir de 1838. Il est curieux que ce paysagiste n'ait pas été attiré par les peintres paysagistes de l'école de Lyon (Appian, Carrand, Ravier, Vernay), ville toute voisine de Pont-de-Vaux. Il choisit plutôt de s'installer à Paris,...
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FROMENTIN EUGÈNE (1820-1876)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 1 198 mots
Issu d'une lignée de juristes et de médecins, Eugène Fromentin passe son enfance dans le domaine familial de Saint-Maurice (près de La Rochelle) et il en gardera des impressions ineffaçables. Excellent élève au collège de la ville, il se lie d'amitié avec une jeune fille, de quatre ans son...
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IMPRESSIONNISME
- Écrit par Jean CASSOU
- 9 484 mots
- 32 médias
...Paris, la forêt de Fontainebleau sont illustrées par des hommes fuyant la ville, cherchant, isolés ou entre camarades, les recueillements de la solitude. Corot est le type parfait de ces amants de la nature, un continuel promeneur, qui, dans toutes les villes, toutes les campagnes de la province, découvre... -
SISLEY ALFRED (1839-1899)
- Écrit par Antoine TERRASSE
- 438 mots
- 2 médias
« La vie et le mouvement sont nécessaires, ils dépendent de l'émotion de l'artiste, qui doit modifier sa facture selon cette émotion... » Voilà ce que disait Alfred Sisley, peintre de sentiment dans la lignée de Corot, à qui il fait souvent penser. Même délicatesse, même goût de l'harmonie, même attrait...
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UN SUBLIME XIXe SIÈCLE : LA PEINTURE SOUS LA RESTAURATION ET LA MONARCHIE DE JUILLET (expositions)
- Écrit par Adrien GOETZ
- 1 521 mots
Le xixe siècle n'est pas tout entier au musée d'Orsay dont les collections commencent en 1848. Ce xixe siècle est celui de la montée de l'industrie, des trains qui remplacent les canaux, de l'aluminium concurrençant la fonte, des impressionnistes, de l'affaire Dreyfus : c'est le « stupide...
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