CHAMP, physique
Articles
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CHAMP, physique
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 847 mots
Entité décrite par l'ensemble des valeurs d'une grandeur physique, en général à plusieurs composantes, en tous les points de l'espace. D'ordinaire, le champ dépend aussi du temps (évolution du champ). On appelle couramment « champ en un point et au temps t » la valeur...
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PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
- Écrit par Maurice JACOB et Bernard PIRE
- 8 172 mots
- 12 médias
Les interactions entre particules élémentaires, sur lesquelles nous reviendrons plus en détail, correspondent à l'émission d'un champ et à la réaction à ce champ. L'archétype est le champ électrique, créé par la présence d'une particule chargée, qui influence d'autres éléments chargés. Ces champs... -
ACTION & RÉACTION, physique
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 1 498 mots
...des influences de proche en proche que ne peut le faire un espace vide, où l'absence de substance médiatrice condamne à une action à distance directe. C'est la notion de champ qui éliminera finalement la difficulté. À l'action à distance newtonienne va se substituer une action médiatisée par un ... -
CHAMPS THÉORIE DES
- Écrit par Bernard PIRE
- 4 463 mots
- 1 média
... (1791-1867) qui, le premier, proposa de décrire l'action de l'électricité en termes d'influence plutôt que de mouvement ; le concept de champ qui reprend cette intuition allait se révéler extrêmement fécond. James Clerk Maxwell (1831-1879) généralisa et formalisa les résultats obtenus... -
EINSTEIN ALBERT (1879-1955)
- Écrit par Michel PATY
- 6 493 mots
- 7 médias
...d'Einstein dans la voie ouverte par la relativité générale fut celle, prépondérante dans son travail à partir des années vingt, d'une géométrisation du champ électromagnétique et de son unification avec le champ de gravitation. Des propriétés plus complexes de la structure de l'espace-temps, au-delà de... -
ÉTHER
- Écrit par Marie-Antoinette TONNELAT
- 5 540 mots
- 1 média
On a dit souvent que la disparition de l'éther n'était qu'apparente. Sous la forme de champs (champ de gravitation, champ électromagnétique, champ nucléaire et champ d'interactions faibles) l'éther aurait de multiples résurgences. -
FLUIDES MÉCANIQUE DES
- Écrit par Jean-François DEVILLERS , Claude FRANÇOIS et Bernard LE FUR
- 8 791 mots
- 4 médias
Imaginons à l'intérieur d'un fluide une surface fermée entourant un point M, à l'intérieur de laquelle se trouvent, à un instant donné t, un certain nombre de molécules dont le centre d'inertie se déplace avec une certaine vitesse. Lorsque les dimensions de la surface tendent vers... -
FLUX, physique
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 461 mots
Le flux d'un champ de vecteurs à travers un élément de surface ds (orientée) est la grandeur A cos α ds, où α désigne l'angle entre le vecteur du champ (de module A) et la normale (orientée) à la surface. Cette grandeur caractérise localement la relation entre vecteur du champ et normale...
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INTERACTIONS (physique) - Électromagnétisme
- Écrit par Bernard DIU
- 4 447 mots
- 6 médias
...recherches du côté de la notion de force. Or il allait s'avérer que la théorie de l'électromagnétisme ne pouvait se fonder sur les forces, mais bien plutôt sur les « champs ». Ce concept nouveau fut introduit par Faraday (1840) et utilisé par Maxwell pour poser les véritables fondements de l'électromagnétisme... -
INTERACTIONS (physique) - Unification des forces
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 902 mots
...de cet ambitieux programme unificateur. Faraday, en particulier, expérimentateur de génie, découvre en 1831 l'induction, c'est-à-dire l'apparition d'un champ électrique au voisinage d'un champ magnétique variable, et propose de décrire l'action de l'électricité en termes d'influence plutôt que de mouvement ;... -
RAYONNEMENT, physique
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 444 mots
Terme général désignant toute forme d'énergie en mouvement. Il s'agit le plus souvent d'un rayonnement ondulatoire, c'est-à-dire de la propagation d'un champ : rayonnement électromagnétique (ondes radioélectriques, rayons X, lumière, etc.), rayonnement élastique...
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VIDE, physique
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 797 mots
« La nature a horreur du vide » : tel est le dogme que l'on attribue couramment à l'aristotélisme médiéval. De fait, si un vrai vide existait entre deux corps matériels, on comprend mal comment ils pourraient interagir : sauf à admettre une inacceptable action à distance sans médiation...