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CHOSE

Articles

  • CHOSE

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    • 746 mots

    Terme de la langue ordinaire dont la référence, une fois exclus les êtres animés, est purement contextuelle : telle « chose difficile », c'est ce sur quoi porte mon action tandis que je parle ; « la chose en question », c'est ce dont nous nous entretenons sans lui donner son nom usité ; « dites...

  • ABÉLARD PIERRE (1079-1142)

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    • 1 335 mots
    • 1 média
    ...les espèces) ne peuvent aucunement être des choses qui résideraient dans les sujets singuliers, ou en lesquelles « se rencontreraient » ces sujets : une chose est, par essence, individuelle, distincte de toute autre. L'universalité est le fait d'être prédicat de plusieurs sujets : elle ne peut appartenir...
  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

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    • 23 786 mots
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    ...sont consacrés les livres dits centraux de la Métaphysique (Z-H-Θ), fournit un point d'ancrage dans la compréhension de l'être-en-mouvement. L'ousía désigne ce qu'est la chose (ti esti), sa définition, qui doit être appropriée à son objet (tode ti), ce qui exclut l'universel....
  • BOVELLES CHARLES DE (1478-1567)

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    • 1 163 mots

    Naître à Saint-Quentin dans une vieille famille picarde, grandir sous la protection de François et Charles de Hallewin, évêques d'Amiens et de Noyon, être l'élève de Jacques Lefèvre d'Étaples au collège du Cardinal-Lemoine avant d'en devenir l'un des maîtres,...

  • DURKHEIM ÉMILE (1858-1917)

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    • 11 020 mots
    • 1 média
    Une de ces propositions est que « les faits sociaux doivent être considérés comme des choses ». On y a vu soit un paradoxe, soit l'affirmation d'un scientisme intempérant visant à assimiler les faits sociaux aux faits de la nature. En réalité, ce que Durkheim veut dire, c'est non que les faits sociaux...
  • FAIT SOCIAL

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    • 1 289 mots
    Du point de vue de son épistémologie, Durkheim postule que les« faits sociaux doivent être traités comme des choses ». Mieux encore, il affirmera qu'ils sont vraiment des choses, et doivent être débarrassés, dans leur traitement scientifique, de toutes les prénotions qui en encombrent la saisie...
  • MARXISME - La réification

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    • 3 894 mots
    ...Verdinglichung – « réification » – et Versachlichung – « chosification » –, construits sur les mots allemands Ding et Sache signifiant tous deux «   chose », mais avec des connotations différentes). C'est l'activité humaine elle-même qui est d'abord transformée en chose. La force de travail devient...
  • MERLEAU-PONTY MAURICE (1908-1961)

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    • 3 511 mots
    • 1 média
    ...physiologiques. L'admettre reviendrait à manquer sa nature essentielle, qui est de manifester dans son être un sujet qui parle. Par le déplacement qui conduit de la chose au mot, je me libère de l'emprise des choses, me mets à distance d'elles et les fais apparaître et se présenter comme réalité. La parole sur les...
  • MOI

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    • 12 459 mots
    ...pas l'unité des représentations ; elle suit de la fidélité à l'objet, de la cohérence d'une lecture de structure. La seule chose à expliquer, c'est la « chose », la chose qui est système de déterminations, qui est le monde. Plotin l'explique par une totalité qui est simultanément, indivisiblement, être...
  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

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    • 22 212 mots
    ...acte d'imposition volontaire ». Certains signes possédant une signification conventionnelle (par exemple « Créateur ») signifient donc à titre premier la chose à laquelle ils ont été imposés (Dieu) ; mais, en tant que signes naturels, ils signifient aussi à titre secondaire un certain nombre de réalités...
  • NOMINALISME

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    • 3 593 mots
    ...concevoir le contenu comme précédant, d'une manière quelconque, sa position ou, en langage médiéval, une essence qui, s'en distinguant, précède l'existence ? Entre la chose, statique, immobiliste, et l'exister qui évoque le dynamisme d'un acte, entre res et esse, l'ockhamisme n'admet d'autre différence...
  • OBJET

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    • 8 211 mots
    1. Il s'agit bien, depuis le début, de construire à partir du sensible des objets « ayant les propriétés spatio-temporelles que la physique exige des choses » (Signification et vérité ; cf. Jules Vuillemin, La Logique et le monde sensible, chap. iv et v).
  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

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    • 6 678 mots
    • 1 média
    ...croit et se veut fidèle à la théorie aristotélicienne de la connaissance, mais en la libérant des dernières traces de platonisme. Son univers est fait de « choses » (res) singulières, contingentes et juxtaposées, que l'esprit appréhende dans un acte cognitif qualifié d'intuitif. Ockham conserve...
  • ONTOLOGIE

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    • 15 658 mots
    • 1 média
    ...Principles of Mathematics (1903), son ontologie est foisonnante : chaque mot se réfère à quelque chose ; si le mot est un nom propre, son objet est une « chose » qu'on peut dire exister ; sinon, c'est un concept, qu'on peut seulement subsister. « Les mots ont tous une signification en ce...
  • PHÉNOMÉNOLOGIE

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    • 7 242 mots
    • 2 médias
    ...psychologisme. La phénoménologie désigne ici une description des vécus (à ce stade, des vécus de connaissance), description qui les saisit en leur essence. La phénoménologie peut donc être caractérisée comme un « retour aux choses mêmes », car les choses mêmes ne sont rien d'autre que les vécus « en lesquels...
  • PHILOSOPHIE

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    • 21 137 mots
    • 10 médias
    ...d'opposer une philosophie qui cherche à renouveler la disputatio des universités médiévales avec les moyens de la logique et de la linguistique à une philosophie du retour à la chose même dans sa visibilité. Il ne s'agit plus alors d'une réflexion sur ce qui est énoncé, mais d'une appréhension originaire...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

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    • 13 762 mots
    • 3 médias
    ...plutôt le terme Forme (ou Idée : eidos) quand il veut répondre à une double question, celle de l'articulation des réalités en soi avec les choses sensibles, ou celle de leurs articulations entre elles. Dans le premier cas, les Formes sont causes. La Forme n'engendre pas physiquement les choses...
  • PRÉNOTION, sciences sociales

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    • 806 mots

    Dérivé du grec prolêpsis, qui désigne chez les stoïciens et les épicuriens les notions communes tirées de l'expérience antérieurement à toute réflexion, le concept de prénotion est utilisé par sir Francis Bacon, au début du xviie siècle, pour signifier, « dans l'effort de mémoire,...

  • RÉALISME, philosophie

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    • 6 999 mots
    ...l'idéalisme l'appui d'arguments non négligeables, notamment sur l'insuffisance de certaines définitions simplistes du vrai par adéquation de la pensée et de la chose (cf. Kant, Notes marginales : « Ma pensée doit correspondre à l'objet. Or je ne peux comparer ma pensée avec l'objet que par le fait de le connaître...
  • LES RÈGLES DE LA MÉTHODE SOCIOLOGIQUE, Émile Durkheim - Fiche de lecture

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    • 1 245 mots
    • 1 média
    ...celui-ci devienne un véritable objet de science, de recourir en sociologie à une première règle déjà en vigueur dans les autres disciplines positives. En effet, il s'agira, explique Durkheim dans le chapitre ii, d'adopter une méthode d'observation qui consiste à « considérer les faits sociaux comme...
  • SOCIOLOGIE - La démarche sociologique

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    • 5 454 mots
    ...qu'à l'objectivisme qui en est la caricature. L'extériorité du social mise en avant par Durkheim dans la célèbre formule « traiter les faits sociaux comme des choses » n'a rien d'une prédilection pour un modèle naturaliste. Le « comme si » (... c'étaient des choses) indique une analogie : de même que...