CHABROL CLAUDE (1930-2010)
Articles
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CHABROL CLAUDE (1930-2010)
- Écrit par Joël MAGNY
- 3 519 mots
- 1 média
Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Claude Chabrol est le plus inclassable. Il n'a ni le romantisme réfléchi de Truffaut, ni la modernité affichée de Godard, ni l'ascétisme quasi mystique de Rivette, ni la rigueur obsessionnelle de Rohmer. Si certains projets attendent le moment propice pour éclore,...
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LE BEAU SERGE, film de Claude Chabrol
- Écrit par Michel MARIE
- 945 mots
Le Beau Serge est le premier long-métrage de la Nouvelle Vague. Le film est autoproduit par Claude Chabrol lui-même, avec l'argent d'un héritage familial. Il est réalisé en plein hiver 1957-1958, à Sardent, village de la Creuse où Chabrol (1930-2010), fils d'un pharmacien parisien du XIV...
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MERCI POUR LE CHOCOLAT (C. Chabrol)
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 092 mots
Avec L'Enfer (1994) et Au cœur du mensonge (1998), Merci pour le chocolat (2000), adapté du roman de Charlotte Armstrong, The Chocolate Cobweb, constitue le terme d'une trilogie dont le thème majeur est la suspicion. Merci pour le chocolat débute dans une ambiance d'apparente normalité...
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AUDRAN STÉPHANE (1932-2018)
- Écrit par Alain GAREL
- 636 mots
- 1 média
Née Colette Dacheville le 8 novembre 1932 à Versailles, Stéphane Audran suit les cours d’art dramatique de Tania Balachova, Charles Dullin, Michel Vitold et René Simon. Elle épouse en 1954 Jean-Louis Trintignant, son condisciple du cours Simon, avec qui elle débute sur scène, en 1955, dans...
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BLAIN GÉRARD (1930-2000)
- Écrit par Joël MAGNY
- 588 mots
Né le 23 octobre 1930 à Paris, Gérard Blain écourte très vite ses études et, dès 1943, fait de la figuration dans de nombreux films, comme Les Enfants du Paradis (1945), de Marcel Carné, ou Le Carrefour des enfants perdus (1944), de Léo Joannon. Il joue également au théâtre. Après son service...
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BOUQUET MICHEL (1925-2022)
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Joël MAGNY
- 1 345 mots
- 2 médias
Pour le grand public cinéphile, Michel Bouquet se confond avec la silhouette arrondie, le regard étonné, faussement naïf, teinté d'une lucidité parfois perverse qui fait son succès à la charnière des années 1960-1970, dans les films de Claude Chabrol, d'Yves Boisset (L'Attentat...
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CINÉMA (Aspects généraux) - Histoire
- Écrit par Marc CERISUELO , Jean COLLET et Claude-Jean PHILIPPE
- 21 694 mots
- 41 médias
... dans le panthéon des grandes actrices « rivettiennes » ; ou encore Ne touchez pas la hache (2007), d'après La Duchesse de Langeais de Balzac. Claude Chabrol (1930-2010) est resté égal à lui-même, tant par la quantité de films réalisés (un par an depuis un demi-siècle) que par l'intérêt toujours... -
HUPPERT ISABELLE (1953- )
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 1 010 mots
...l'insaisissable, elle apparaît comme l'incarnation rêvée d'un mystère féminin, trouble mélange de fascination et d'effacement, de fragilité et de menace. Cela n'échappe pas à Claude Chabrol. Avec lui, elle sera Violette Nozière (1978), l'énigmatique criminelle des années 1930, et dix ans plus tard,... -
NOUVELLE VAGUE, cinéma
- Écrit par Joël MAGNY
- 2 975 mots
- 2 médias
En 1959, lors du 12e Festival international de Cannes, sont présentés simultanément Hiroshima, mon amour d’Alain Resnais et Les 400 Coups de François Truffaut, qui obtient le prix de la mise en scène. En février et mars étaient sortis avec succès les deux premiers films de Claude Chabrol...
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PARASITE (Bong Joon-ho)
- Écrit par Adrien GOMBEAUD
- 1 023 mots
- 1 média
...qui bascule fugitivement dans le gore. Le film se montre tout aussi hétéroclite dans ses influences. En recevant la palme d’or, Bong Joon-ho a remercié Claude Chabrol, et l’on peut voir son film comme une réécriture de Que la bête meure (1969) ou La Cérémonie (1995). Cependant, le metteur en scène...