CONDUIT, genre musical
Articles
-
ARS ANTIQUA
- Écrit par Edith WEBER
- 1 877 mots
- 2 médias
Aux xiie et xiiie siècles, leconduit (conductus), chant latin de caractère paraliturgique, accompagne un déplacement (ex. le Conduit de l'Âne). Le sujet peut être religieux, profane, de circonstance (événement historique). L'expression désigne aussi un mode d'harmonisation « note contre... -
ARS NOVA
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 6 360 mots
- 2 médias
Un autre genre de composition en honneur au xiiie siècle était leconduit (conductus). Il diffère de l'organum en ce que son tenor n'est plus liturgique, mais laissé à l'imagination du compositeur et, ce qui est encore plus important, en ce que les autres voix adoptent le rythme de la voix... -
CONTREPOINT
- Écrit par Henry BARRAUD
- 4 645 mots
À la même époque se développe une autre forme de polyphonie, leconduit, qui abandonne le chant liturgique en valeurs distendues pris par l'organum comme base de la polyphonie, pour lui substituer une libre mélodie, ayant déjà, par les dimensions et la répartition de ses valeurs rythmiques, une... -
PÉROTIN (XIIe-XIIIe s.)
- Écrit par Roger BLANCHARD
- 2 507 mots
Selon le musicologue américain Albert Seay, le « conduit » (conductus) était à l'origine une musique destinée à accompagner une procession ; il semble que le terme ait été utilisé pour la première fois dans le Jeu de Daniel, drame liturgique du xiie siècle, où il désignait des morceaux... -
POLYPHONIE
- Écrit par Jacques CHAILLEY et Michel PHILIPPOT
- 2 146 mots
...déchant, ou contrepoint à deux voix de lignes indépendantes, dont le « chant donné », ou teneure, est le plus souvent la voix grave. En devenant le conduit au cours du xiie siècle, le déchant ne modifie pas sa technique, mais permet de composer librement la teneure, de sorte que désormais la voie...