CONNAISSANCE
Articles
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COGNITION
- Écrit par Chrystel BESCHE-RICHARD et Raymond CAMPAN
- 2 626 mots
...En des termes différents, fondés sur l'observation et la réflexion, les discours des auteurs de l'Antiquité sur la pensée, la logique, la démonstration, la construction de la connaissance et de la science témoignent des premiers efforts dans ce domaine. Les hommes et les animaux ont en commun la sensation,... -
COMTE AUGUSTE (1798-1857)
- Écrit par Bernard GUILLEMAIN
- 9 502 mots
- 1 média
On pourrait croire que Comte va aboutir à une sorte de métaphysique de la nature, de type idéaliste. Il n'y songe pas. Sa théorie de la connaissance et le relativisme qui s'ensuit ne dérivent pas d'une inspection de l'esprit, c'est un constat historique. D'ailleurs la condamnation corrélative des... -
CONCEPT
- Écrit par Jean LADRIÈRE
- 3 826 mots
Les théories de la connaissance s'accordent généralement à reconnaître qu'il y a essentiellement, dans l'être humain, deux modes de connaissances de la réalité, l'un qui porte directement sur le concret, saisi dans sa singularité, l'autre qui n'atteint le réel qu'à travers des déterminations de...
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CONFORMISME (psychologie)
- Écrit par Michel CHAMBON et Michaël DAMBRUN
- 1 027 mots
Enfin, l'influence s'exerce pleinement quand les gens composant l'entourage social d'une personne lui apparaissent comme des sources légitimes de connaissances, de valeurs et de normes comportementales. Aussi longtemps que ces sources sont jugées crédibles, famille, école, collègues ou médias contribuent... -
CONTEMPLATION
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 945 mots
Pour la plupart des philosophes grecs, et essentiellement pour le courant de pensée qui relie le pythagorisme, Platon et le néoplatonisme, la contemplation (théôria, de Théa : déesse, et oraô : voir) désigne une attitude de connaissance qui permet à l'être humain de se libérer d'une...
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CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER, Emmanuel Kant - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 1 040 mots
La connaissance ne consiste pas seulement à produire des concepts : il faut encore pouvoir les mettre en relation avec des objets donnés. D'où le rôle déterminant de la faculté de juger, déjà exposé dans la Critique de la raison pure : soumettre le cas à la règle, « subsumer le particulier... -
CRITIQUE LITTÉRAIRE
- Écrit par Marc CERISUELO et Antoine COMPAGNON
- 12 918 mots
- 4 médias
...divers par la lecture des textes philosophiques. Si la technicité de ses analyses consacrées à Wittgenstein et plus globalement à la philosophie de la connaissance et du langage n'empêchaient nullement Jacques Bouveresse d'être l'un des meilleurs spécialistes de Robert Musil, La Connaissance... -
CROYANCE
- Écrit par Paul RICŒUR
- 11 987 mots
La première estimation est l'œuvre de la Critique de la raison pure, dont la tâche est elle-même double : justifier les divers principes de la connaissance et en limiter l'emploi à la sphère de l'expérience ; c'est à ce titre que la croyance est à la fois légitimée et contenue dans les bornes... -
DIALECTIQUE
- Écrit par Étienne BALIBAR et Pierre MACHEREY
- 8 037 mots
- 2 médias
...dialectique se trouve pour la première fois incontestablement formulée et développée systématiquement. Elle y prend sens dans un double système d'oppositions : la dialectique, c'est d'abord la connaissance vraie par opposition à la connaissance sensible ou opinion ; c'est ensuite la connaissance anhypothétique... -
DIDACTIQUE - La didactique des disciplines
- Écrit par Jean-Paul BRONCKART et Jean-Louis CHISS
- 5 218 mots
Les didactiques des disciplines ont pour objet central les processus de construction de connaissances et de savoir-faire (par transmission, reproduction ou création originale) qui sont à l'œuvre dans un système didactique, c'est-à-dire dans la structure constituée par l'ensemble des relations qui se... -
SENSIBILITÉ, psychologie et philosophie
- Écrit par Michaël FOESSEL
- 1 033 mots
En raison du devenir et du changement qui le caractérisent, le sensible est traditionnellement opposé à la fixité et à la permanence de l'intelligible. Dans ces conditions, la sensibilité, comme propriété d'un sujet d'être modifié ou informé par le milieu sensible, peut être opposée...
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ÉMOTION (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 348 mots
...retrouvons ici l’image de la boule de billard qui, si on la dotait d’une conscience, s’imaginerait qu’elle a le choix de ses trajectoires. Seule la connaissance est libératrice pour Spinoza, et ce n’est qu’en identifiant la chaîne causale émotionnelle qui déclenche nos actes que nous pourrons recouvrer... -
EMPIRISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 13 324 mots
- 1 média
...affirme que nos informations sur le monde viennent de l'expérience, il est difficile de trouver une définition qui soit valable dans tous les cas. Ceux qui croient trouver dans la philosophie anglaise du xviie et du xviiie siècle le modèle de l'« empirisme classique » pensent que l'empirisme est une... -
ENTENDEMENT
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 338 mots
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ÉPICURE (341-270 av. J.-C.)
- Écrit par Graziano ARRIGHETTI
- 6 221 mots
- 2 médias
Si le bonheur doit être un état de sécurité sereine, cette sécurité s'obtiendra d'abord par la connaissance, qui est le préalable et le fondement de toutes les autres activités humaines en ce qu'elle rétablit un contact confiant avec la réalité dont tout un courant de la pensée grecque semblait... -
ÉPISTÉMOLOGIE
- Écrit par Gilles Gaston GRANGER
- 13 112 mots
- 4 médias
Si l'on traduit par notre mot « science » le mot grec ἐπιστήμη, l'épistémologie est, étymologiquement, la théorie de la science. Bien que la forme anglaise du vocable ait existé avant que le français ne l'assimile, c'est pourtant avec le sens différent et plus large de « théorie de la connaissance...
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ÉPISTÉMOLOGIE DES SCIENCES SOCIALES (dir. J.-M. Berthelot) - Fiche de lecture
- Écrit par Francis AFFERGAN
- 920 mots
Voici un livre collectif (Presses universitaires de France, 2001) dont la hauteur des vues développées, la qualité de l'information et l'organisation de l'argumentation peuvent intéresser un vaste public. S'il faut souligner l'opportunité de sa parution, c'est en raison du moment crucial traversé...
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ERREUR
- Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
- 4 874 mots
- 2 médias
La définition classique de la vérité et de l'erreur est celle d'Aristote : « Dire de ce qui est qu'il est, ou de ce qui n'est pas qu'il n'est pas, c'est dire vrai ; dire de ce qui n'est pas qu'il est ou de ce qui est qu'il n'est pas, c'est dire faux. » Cet énoncé, parfois jugé trop ...
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ÉSOTÉRISME
- Écrit par Serge HUTIN
- 7 479 mots
- 1 média
Mais qu'est-ce qui se trouve ainsi transmis ?Une connaissance grâce à laquelle l'homme parviendrait à reconstruire la métaphysique traditionnelle, une et universelle. Il importe tout de suite, pour éviter tout contresens, de préciser que ladite connaissance, dans les perspectives de l'ésotérisme... -
ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN, John Locke - Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 830 mots
- 1 média
...l'on distingue l'« impression que les objets extérieurs font sur nos sens, et les propres opérations de l'âme concernant ces impressions ». Le livre II : « Des idées », ayant établi que l'homme « ne pense pas toujours » (ce qui oppose Locke aux cartésiens), détaille la formation de nos connaissances,...