CONNAISSANCE
Articles
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SCHELER MAX (1874-1928)
- Écrit par Daniel CHRISTOFF
- 2 376 mots
- 1 média
Sa conception de la connaissance est inséparable de celle de l'être : d'abord toute au service de la vie, la connaissance se limite aux faits ; elle ne vise alors qu'à maîtriser la réalité caractérisée par la résistance que rencontre l'élan de vie. Pour retrouver la vérité immédiate de l'intuition, il... -
SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)
- Écrit par Jean LEFRANC
- 3 160 mots
- 1 média
...à voir intuitivement dans l'équilibre des colonnes et de l'entablement, comme elle le serait dans le spectacle sublime d'un paysage de montagne. La connaissance par les idées se distingue donc radicalement de la connaissance par les concepts, ces outils intellectuels subordonnés aux fins sans fin... -
SCIENCE (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 3 563 mots
...philosophie et sciences ont eu partie liée. Il n’y a pas eu de vraie philosophie qui n’ait considéré comme objet fondamental de sa recherche les connaissances objectives élaborées par les sciences : Platon (env. 428-347 av. J.-C. env.) ne cesse d’interroger les mathématiques, René Descartes... -
SCIENCE, notion de
- Écrit par Jean-Paul THOMAS
- 1 957 mots
La science désigne traditionnellement, pour les philosophes, une opération de l'esprit permettant d'atteindre une connaissance stable et fondée. Platon (428 env.-env. 347 av. J.-C.) oppose ainsi, dans le livre V de La République, la science et l'opinion, cette dernière réputée...
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SCIENCES ET PHILOSOPHIE
- Écrit par Alain BOUTOT
- 17 713 mots
- 6 médias
...impensable qu'elle rivalise avec les sciences positives en utilisant ses propres méthodes. Pour sauver et légitimer son existence, elle en vient à abandonner la connaissance de l'étant aux sciences positives et se tourne vers la connaissance scientifique elle-même. En devenant théorie de la connaissance (... -
SCIENCES - Sociologie
- Écrit par Yves GINGRAS
- 5 557 mots
- 2 médias
...prescriptions intériorisées et vécues comme contraignantes par les scientifiques. La première norme identifiée par Merton est l'« universalisme », selon laquelle la connaissance scientifique a un caractère impersonnel et, en conséquence, est indépendante des caractéristiques individuelles (raciales, sexuelles,... -
SCIENCES - Science et progrès
- Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
- 6 539 mots
Passons maintenant de l'extérieur de la science à son intérieur, de ses conditions économiques à ses contenus épistémiques.La connaissance scientifique progresse-t-elle ? À une question aussi provocatrice, il faut bien entendu commencer par apporter une réponse positive et donner acte de la... -
SENSUALISME
- Écrit par Hubert FAES
- 1 003 mots
Il n'est pas sûr que le sensualisme puisse être traité comme un système de pensée aux contours bien définis, partagé par une lignée d'auteurs importants. Le terme même est équivoque, et son usage est discuté. Le seul auteur que l'on donne pour représentatif, Condillac (1714-1780) avec son ...
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SPINOZA BARUCH (1632-1677)
- Écrit par Robert MISRAHI
- 12 159 mots
- 1 média
Le spinozisme passe ordinairement pour être la philosophie même de la totalité, de la nécessité et de l'éternité. Mais comme ces concepts, destinés à définir l'être de la Substance, ou Nature, sont saisis et posés par la seule raison, en même temps que leurs implications sont...
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TEMPS
- Écrit par Hervé BARREAU et Olivier COSTA DE BEAUREGARD
- 14 772 mots
..., qui reçoit des impressions successives, plus encore que l'entendement, qui conçoit l'ordre général d'apparition des phénomènes, mais elle ne laissait pas de faire du temps le cadre universel de toutes nos connaissances. Ce privilège était dû à la jonction de l'intuition... -
TERRA INCOGNITA (A. Corbin) - Fiche de lecture
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 247 mots
Dans Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot (1998),Alain Corbin, partant d’un nom inscrit sur une tombe, des paysages du Perche qu’il a traversés et du glissement des contextes historiques qui ont accompagné entre 1798 et 1876 la vie du sabotier, a su lui redonner une existence plausible....
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THÉORIE (sociologie)
- Écrit par Louis PINTO
- 1 044 mots
La théorie se caractérise par des traits qui lui sont souvent attribués : la consistance des propositions principales unies par des liens systématiques, leur pertinence et leur adéquation au domaine considéré, leur fécondité, l’interprétation des régularités qui ne se réduit pas toujours à la découverte...
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THÉOSOPHIE
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 362 mots
- 2 médias
Au sens restreint, le mot « ésotérisme » désigne une gnose procurant l'illumination et le salut individuels grâce à la connaissance des rapports qui unissent l'homme aux esprits intermédiaires ou divins. La théosophie, elle, concerne d'abord la connaissance des mystères cachés de la...
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TRANSCENDANTALISME
- Écrit par Paul GILBERT
- 940 mots
Transcendantalisme dépend de « transcendantal », mot qui a été inventé au début du xive siècle pour distinguer de « transcendant » (est transcendant « tout objet qui est objet pour la conscience, vers lequel la conscience „s'éclate“ » [Sartre]) les caractéristiques (un, vrai, bon) qui appartiennent...
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UNIVERSITÉ
- Écrit par Henry DUMÉRY , Pascale GRUSON , René RÉMOND et Alain TOURAINE
- 13 333 mots
...la philosophie des Lumières au xviiie siècle en avaient déjà montré, sur un plan théorique, nombre d'exigences et de conflits latents –, les universités contribuent à l'élaboration d'un nouveau modèle de connaissance, où la recherche, la diversification des disciplines commencent à jouer... -
VALEURS, philosophie
- Écrit par Pierre LIVET
- 10 333 mots
- 2 médias
La notion de valeur est souvent utilisée au pluriel. Il semble en effet difficile de considérer comme de même nature l'impression esthétique qui nous fait trouver un tableau saisissant, le respect pour une décision politique courageuse, l'approbation d'un acte charitable, l'admiration pour une...
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VÉRIFICATION & PRINCIPE DE VÉRIFIABILITÉ, épistémologie
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 223 mots
Principe qui est fondamental pour les positivistes logiques (ou néo-positivistes) et selon lequel seules les propositions soit analytiques soit empiriquement vérifiables ont un sens pour la connaissance. Il ne s'applique pas aux domaines affectifs, esthétiques, moraux, qui relèvent d'impératifs,...
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VÉRITÉ
- Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
- 10 672 mots
La thèse de Heidegger sur la transformation, à partir de Platon, de l'essence originelle de la vérité en vérité-exactitude dans la sphère de la logique de la connaissance s'éclaire si l'on prend en compte sa propre lecture du Sophiste. C'est en effet dans ce dialogue qu'apparaissent,... -
VIEILLISSEMENT DE LA MÉMOIRE
- Écrit par Francis EUSTACHE
- 2 132 mots
...ont même décrit une augmentation avec l’âge des performances dans des épreuves de vocabulaire et de complètement de phrases. Ainsi, l’organisation des connaissances sémantiques semble préservée au cours du vieillissement normal, même si l’exploitation de ces connaissances pourrait être moins efficace... -
ZHUANGZI (TCHOUANG-TSEU) (Zhuang Zhou) - Fiche de lecture
- Écrit par Pierre MARSONE
- 1 117 mots
La non-pertinence du langage découle du caractère nécessairement limité de la connaissance. La grenouille au fond de son puits est bien incapable de s'imaginer ce que peut être l'océan. Le lettré lui-même est borné et ne peut parler de la Voie car il est prisonnier de ses propres connaissances. Le...