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CONVENTION NATIONALE, Révolution française

Articles

  • DANTON GEORGES JACQUES (1759-1794)

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    Lui fallait-il le stimulant de cette crise décisive pour donner le plus efficace de lui-même ? Quittant son ministère pour exercer à laConvention son mandat de député de Paris, attaqué comme l'un des « triumvirs de la Montagne » (avec Robespierre et Marat) par la Gironde, mis en demeure de présenter...
  • DAUNOU PIERRE CLAUDE FRANÇOIS (1761-1840)

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    Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activité d'érudit et d'homme politique, la période révolutionnaire et le début du xixe siècle. Né à Boulogne-sur-mer d'un père d'origine agenaise, chirurgien de l'Amirauté, et d'une mère issue d'une famille d'apothicaires boulonnais,...

  • DOMINICAINE RÉPUBLIQUE

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    ...France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la Révolution française change sensiblement la donne. Au début, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menés par le créole Toussaint Louverture et soutenus par les autorités coloniales espagnoles...
  • ÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'

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    Robespierre est à l'origine du culte de l'Être suprême, par lequel il prétendait donner à la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement métaphysique. L'essentiel de ses idées est contenu dans son discours du 18 floréal an II (7 mai 1794) sur l'établissement des fêtes décadaires...

  • FÉDÉRALISTES, Révolution française

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    La défaite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la Révolution française, a une signification moins sociale que géographique ; c'est la défaite de la province devant Paris, des partisans d'une fédération de départements...

  • FOURCROY ANTOINE FRANÇOIS DE (1755-1809)

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    Chimiste et homme politique français, né et mort à Paris. Clerc d'avoué, Antoine de Fourcroy est encouragé par Félix Vicq d'Azyr à étudier la médecine. Reçu docteur en 1780, il enseigne la chimie de 1783 à 1787 à l'École vétérinaire d'Alfort. En 1787, il publie en collaboration avec Guyton de Morveau,...

  • FRANCE (Arts et culture) - La langue française

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    Enfin, et ce n'est pas le moins important, laConvention a instauré une politique linguistique à l'échelle nationale, concertée et systématique qui accélère, dans tous les domaines, les processus de francisation déjà engagés. La guerre aux patois et au latin est déclarée. L'ancien système d' enseignement...
  • GIRONDINS ET MONTAGNARDS

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    ...pas). Paradoxalement, c'est le Girondin Dumouriez qui, vainqueur à Valmy, justifiera la volonté farouche de résistance qui animait la Montagne. Quand la Convention se réunit, les partisans les plus résolus de la Montagne (presque tous les députés de Paris, parmi lesquels Robespierre, Danton, Marat, Collot...
  • GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DE L'AN II

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    Pendant un an (juill. 1793-juill. 1794), la France a été soumise à la dictature des Montagnards. Cette période est connue sous le nom de gouvernement révolutionnaire. Élue pour élaborer une nouvelle constitution, la Convention en diffère l'application jusqu'au redressement de la situation extérieure....

  • GRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ (1750-1831)

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    Né à Vého, près de Lunéville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des études chez les Jésuites de Nancy, de 1763 à 1768, mènent Henri Grégoire au séminaire de Metz, où enseigne le lazariste Lamourette, futur évêque et député de Rhône-et-Loire. Ordonné prêtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure...

  • INDULGENTS

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    Au sein du parti montagnard s'est développé en France, devant les excès de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour à la paix intérieure et extérieure et la fin des excès terroristes. Leur chef de file est Danton, leur...

  • INSTITUT DE FRANCE

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    ...août 1793, l'abbé Grégoire obtint leur suppression. Mais, aussitôt détruites, elles ressuscitèrent, tant le besoin de corps savants se faisait sentir et, le 25 octobre 1795, la Convention finissante adopta un rapport de Pierre Claude François Daunou : « Nous avons emprunté de Talleyrand et de Condorcet...
  • JACOBINS CLUB DES

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    Le 30 avril 1789, à Versailles, les députés du tiers état de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se réunissent pour débattre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des États généraux. C'est l'origine du Club breton auquel...

  • LAKANAL JOSEPH (1762-1845)

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    Après avoir fait ses études chez les frères de la Doctrine chrétienne et enseigné dans leurs collèges, ayant eu peut-être pour élève Maine de Biran et pour collègue Laromiguière, Lakanal est élu à la Convention en 1792 comme député de l'Ariège. Il siège sur les bancs de la Montagne, préside le comité...

  • LA RÉVELLIÈRE-LÉPEAUX LOUIS MARIE DE (1753-1824)

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    Avocat à la veille de la Révolution, La Révellière-Lépeaux est élu aux États généraux par la sénéchaussée d'Anjou. Il apparaît comme un partisan farouche du « grand système d'égalité entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle à siéger à la Convention. Il y vote la mort du roi, mais...

  • LOUIS XVI (1754-1793) roi de France (1774-1792)

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    ...Révolution et les défenseurs du roi, regroupés aux Tuileries, qui préparent un coup de force. Leur défaite, donc celle du roi, marque la fin de la monarchie. Incarcéré au Temple avec sa famille dans un premier temps, le roi est traduit devant la Convention, transformée en tribunal, en décembre 1792. Accusé...
  • LOUVET JEAN-BAPTISTE (1760-1797)

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    Né à Paris, fils d'un papetier, Louvet (qui se fit souvent appeler Louvet de Couvray pour se distinguer d'un frère aîné qu'il haïssait) débute à dix-sept ans comme secrétaire de Dietrich (le futur maire de Strasbourg), puis est commis d'un libraire quelque peu spécialisé en ouvrages licencieux,...

  • MAXIMUM LOIS DU (1793 et 1794)

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    Lors de la Révolution française, sous la pression populaire née de la disette dans les villes et plus particulièrement à Paris, la Convention doit se résigner à intervenir sur le plan économique. Elle vote une loi contre l'accaparement punissant de mort la spéculation, le 27 juillet 1793. Un...

  • MUSÉOLOGIE

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    Le gouvernement français de laConvention nationalise les œuvres provenant des collections royales, des églises, des biens des émigrés ; il en constitue des dépôts, puis des musées, principalement le Muséum central des arts, ouvert dans la grande galerie du Louvre le 10 août 1793, le musée des Monuments...
  • MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE

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    La même année que l'Académie française fut créé en 1635 par Guy de La Brosse, médecin de Louis XIII, le Jardin royal des Plantes médicinales, entre la Bièvre et l'abbaye de Saint-Victor (future Halle-aux-Vins, puis faculté des sciences). Ce jardin fournissait gratuitement des remèdes...